Plusieurs zones d'ombre dans l'enquête sur l'incendie mortel de Baillif
Le corps de l'octogénaire décédé après l'incendie de Baillif doit être autopsié. En attendant, un expert venu de l'Hexagone doit se pencher sur le feu en lui même.
L'enquête sera longue. C'est le premier enseignement à tirer de ce drame qui a couté la vie à une mamie de 85 ans et un papy de 88 ans.
On ne connaît toujours pas les causes exactes du décès de l'octogénaire de 88 ans décédé mardi soir suite à l'incendie survenu dimanche au domicile des deux personnes qui ont perdues la vie.
Si l'autopsie sur l'épouse de 85 ans a conclue à une mort par asphyxie; celle de son mari ne pourra pas se tenir avant le début de la semaine prochaine.
Pour l'heure, rien ne s'oppose à ce que la famille du couple récupère la femme. Pour ce qui est de l'homme, il faudra attendre.
Aucune certitude
L'enquête risque de durer. Il subsiste encore trop de zones d'ombre et trop de questions pour l'instant restent sans réponses.
Les enquêteurs n'ont aucune certitude. Et dans cette affaire, la justice ne souhaite pas se limiter à des hypothèses; elle veut des faits avérés, des conclusions vérifiés et confirmés qui ne laissent planer aucun doute.
Des prélèvements ont été effectués; Sur les victimes comme dans la pièce où l'incendie s'est limité sans se répandre dans aucune autre pièce d'une maison pourtant très grande.
L'enquête incendie n'a pas encore apportée l'éclairage précis attendu. Un autre expert issu de l'hexagone doit arriver afin de comparer et d'approfondir les premiers résultats obtenus.
Les interrogatoires des proches et des fréquentations des deux victimes se poursuivent. La justice veut se montrer prudente et respecter la douleur de la famille.
On ne devrait pas être fixé sur ce dossier avant plusieurs semaines, voir, peut-être, plusieurs mois.