Une grande cousinade pour fêter les 150 ans de la famille Gamess en Martinique
Il y a 150 ans, Joseph Etienne Gamess, né à Calcutta en 1856, arrivait en Martinique. Ses descendants ont organisé une grande cousinade, hier (dimanche 28 juillet), au Morne-Rouge, pour fêter cet anniversaire.
La famille Gamess organisait une grande cousinade, hier (dimanche 28 juillet), au Morne-Rouge, pour fêter les 150 ans de l’arrivée en Martinique de Joseph Etienne Gamess, né à Calcutta en 1856.
L’homme a eu de nombreux enfants et la famille se découpe désormais en cinq branches réparties aux quatre coins du globe.
Près de 900 descendants
Il aurait actuellement, selon l’association Gamess Généalogie, près de 900 descendants.
Ce rendez-vous était l’occasion pour toutes les générations de partager des souvenirs et des anecdotes historiques.
Vincent Gérard Gamess, directeur de l’association, a évoqué son ancêtre et est revenu sur le sens de cette grande fête familiale.
La famille Gamess a été engendrée par notre ancêtre qui est arrivé d'Inde en 1874. C’est une famille d'amour ! Ce que je prône, c'est la fraternité et la solidarité familiale. C'est très important pour moi parce que quand vous n'avez pas de famille, vous êtes malheureux. Là, je tiens à ce que tout le monde se connaisse. Personnellement, je connais pratiquement tous les Gamess qui existent. Je tiens absolument à ce que les plus jeunes découvrent leurs aînés et que ces derniers leur racontent des anecdotes pour qu'ils prennent conscience d'où ils viennent. Parce qu'on peut savoir où on va, mais parfois on ne sait pas d'où on vient.
Joseph Etienne Gamess est arrivé en Martinique, au Carbet, pour travailler. « Il devait avoir 18 ans », précise Marius, 87 ans, l’un des doyens de la famille Gamess. Selon lui, son ancêtre a eu deux épouses et quatre enfants de chaque mariage.
Et ça s'est multiplié depuis, alors vous voyez un peu ce que ça représente. Ça a produit des familles énormes.
Pour Marius, il est impensable de louper ce grand rendez-vous familial.
Il y a même des jeunes qui viennent de Métropole, qui découvrent la famille. Ça leur permet de prendre contact avec les anciens qui sont encore ici.