Trente-cinq mille diabétiques en Martinique
Par Karl LORAND
23/09/2016 - 17:35
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19
Martinique
Trente-cinq mille personnes dont une majorité de femmes vivent avec le diabète en Martinique. Un grand débat public est organisé ce vendredi soir à 18 h 30 à Madiana (Schoelcher). L'un des sujets sera le changement de notre rapport au sucre.
Dans le cadre du 8e salon de la santé (du 23 au 24 septembre 2016) au
Palais des Congrès de Madiana, un débat grand public organisé ce vendredi
soir (23 septembre 2016) à 18 h 30 avec les Docteurs Anne Criquet-Hayot,
Yolaine Bellon-Tulle et Cédric Fagour.
L’occasion d’informer et de procéder à des dépistages gratuits sur place La maladie touche 9% de la population martiniquaise. Une maladie qui peut avoir des conséquences graves puisque 5 à 10 % des diabétiques un jour victimes d’une amputation.
Les femmes plus touchées
Les femmes sont plus touchées que les hommes (2 à 3% de plus) contrairement à la situation en France hexagonale. Des patients de plus en plus jeunes développent un diabète de type 2 qui s’observe en principe chez les personnes matures.
"Le diabète de type 1, c'est un diabète maigre, c'est le diabète de l'adulte jeune. Le type 2 c'est plutôt le diabète de la maturité, de la personne après 40 ans. L'une des particularités en Martinique c'est la prévalence importante au sein de la population puisqu'on y compte 9% de diabétique. Il y a une aggravation de la population diabétique en Martinique. J'ai la sensation encore maintenant que les gens ne sont pas persuadés de la gravité du diabète", déplore le docteur Yolaine Bellon-Tule.
Moins de soda, plus de fruits
En cause, un changement dans les comportements alimentaires mais aussi dans la façon de vivre.
C'est notamment sûr ce sujet qu'interviendront les praticiens. "Les enfants ils connaissent tous les jus mais ils ne savent pas qu'une goyave ça se mange. On a une culture du sucre donc il faut vraiment faire attention à ça. On ne demande pas : "tu veux du sucre dans ton café" mais "tu veux combien de cuillères". Donc on est toujours dans un rapport avec le sucre qui est important. Cela a été assimilé. Il y a beaucoup de confusion entre les jus, les nectars, les jus pressés, les sodas en se disant "je donne ça parce que ça donne des vitamines à mon enfant". Et bien mangez plutôt des fruits. Quand on mange le fruit, on a des vitamines, on a les fibres. L'autre problème c'est que l'on ne bouge, que l'on ne marche pas", conseille le docteur Anne Criquet-Hayot.
Karl Lorand et Hanna Roseau
L’occasion d’informer et de procéder à des dépistages gratuits sur place La maladie touche 9% de la population martiniquaise. Une maladie qui peut avoir des conséquences graves puisque 5 à 10 % des diabétiques un jour victimes d’une amputation.
Les femmes plus touchées
Les femmes sont plus touchées que les hommes (2 à 3% de plus) contrairement à la situation en France hexagonale. Des patients de plus en plus jeunes développent un diabète de type 2 qui s’observe en principe chez les personnes matures.
"Le diabète de type 1, c'est un diabète maigre, c'est le diabète de l'adulte jeune. Le type 2 c'est plutôt le diabète de la maturité, de la personne après 40 ans. L'une des particularités en Martinique c'est la prévalence importante au sein de la population puisqu'on y compte 9% de diabétique. Il y a une aggravation de la population diabétique en Martinique. J'ai la sensation encore maintenant que les gens ne sont pas persuadés de la gravité du diabète", déplore le docteur Yolaine Bellon-Tule.
Moins de soda, plus de fruits
En cause, un changement dans les comportements alimentaires mais aussi dans la façon de vivre.
C'est notamment sûr ce sujet qu'interviendront les praticiens. "Les enfants ils connaissent tous les jus mais ils ne savent pas qu'une goyave ça se mange. On a une culture du sucre donc il faut vraiment faire attention à ça. On ne demande pas : "tu veux du sucre dans ton café" mais "tu veux combien de cuillères". Donc on est toujours dans un rapport avec le sucre qui est important. Cela a été assimilé. Il y a beaucoup de confusion entre les jus, les nectars, les jus pressés, les sodas en se disant "je donne ça parce que ça donne des vitamines à mon enfant". Et bien mangez plutôt des fruits. Quand on mange le fruit, on a des vitamines, on a les fibres. L'autre problème c'est que l'on ne bouge, que l'on ne marche pas", conseille le docteur Anne Criquet-Hayot.
Karl Lorand et Hanna Roseau