150 fécondations in vitro sont en attentes en Martinique
Par Karl LORAND
03/10/2016 - 15:04
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19
Martinique
Les procédures d'assistance médicale à la procréation sont à l'arrêt depuis la déclaration de l'épidémie de zika au mois de janvier 2016. La baisse significative du nombre de cas laisse penser que la reprise des fécondations in vitro est proche. Pourtant, les spécialistes estiment que toutes les conditions ne sont pas encore réunies.
Les fécondations in vitro, inséminations artificielles, et transferts
d’embryon, vont-ils reprendre ? "Le centre est toujours
ouvert. Ils peuvent soit nous téléphoner, soit venir nous voir pour que
nous puissions leur [les patients en attente] dire où nous en sommes. Nous
sommes là pour leur expliquer pourquoi nous prenons ces précautions. Nous
leur expliquons les risques", assure le docteur Serge Duville,
coordonateur du centre d’AMP de Martinique.
Depuis janvier 2016, l’épidémie de zika a mis à l'arrêt tout ce qui concerne l’assistance médicale à procréation (AMP). Il s’agit de ne pas contaminer le foetus.
Environ 150 femmes sont en attente de ces AMP en Martinique. La question se pose car le nombre de malades du zika connait une baisse importante.
Un nombre de cas instable
L'un des facteurs de reprise du dispositif prend en compte la baisse des consultations pour cas de zika. Il faut moins de 200 consultations en deux semaines pour évoquer la fin de l’épidémie. Au dernier pointage de l'agence régionale de sainté (vendredi 23 septembre) on comptabilisait 160 cas.
Cependant depuis 7 semaines la courbe fait du yoyo. La fin de l'épidémie est donc pour l'instant incertaine. Les professionnels de la procréation sous assistance s'en remettent aux autorités sanitaires pour reprendre leur activité. "Nous attendons la fin de cette épidémie. Il faut dire que les couples sont particulièrement impatients. Ce sont des traitements qui durent depuis des années pour certains couples qui souffrent d'infertilité. Leur demander d'attendre davantage c'est une véritable souffrance. Nous les encourageons", explique le docteur Serge Duville.
Depuis l’émergence virale en Martinique, l’infection a été confirmée biologiquement chez 519 femmes enceintes.
Karl Lorand et Yvonne Guilon
Depuis janvier 2016, l’épidémie de zika a mis à l'arrêt tout ce qui concerne l’assistance médicale à procréation (AMP). Il s’agit de ne pas contaminer le foetus.
Environ 150 femmes sont en attente de ces AMP en Martinique. La question se pose car le nombre de malades du zika connait une baisse importante.
Un nombre de cas instable
L'un des facteurs de reprise du dispositif prend en compte la baisse des consultations pour cas de zika. Il faut moins de 200 consultations en deux semaines pour évoquer la fin de l’épidémie. Au dernier pointage de l'agence régionale de sainté (vendredi 23 septembre) on comptabilisait 160 cas.
Cependant depuis 7 semaines la courbe fait du yoyo. La fin de l'épidémie est donc pour l'instant incertaine. Les professionnels de la procréation sous assistance s'en remettent aux autorités sanitaires pour reprendre leur activité. "Nous attendons la fin de cette épidémie. Il faut dire que les couples sont particulièrement impatients. Ce sont des traitements qui durent depuis des années pour certains couples qui souffrent d'infertilité. Leur demander d'attendre davantage c'est une véritable souffrance. Nous les encourageons", explique le docteur Serge Duville.
Depuis l’émergence virale en Martinique, l’infection a été confirmée biologiquement chez 519 femmes enceintes.
Karl Lorand et Yvonne Guilon