Seulement 0,4% de croissance en Martinique en 2015
Par Karl LORAND
03/10/2016 - 18:48
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19
Martinique
La croissance en Martinique en 2015 a été moins élevé que ce qu'attendait les observateurs. C'est ce que révèlent les comptes économiques rapides publiés vendredi dernier (30 septembre 2016) par l'Insee, l'Iedom et l'AFD. Le PIB de la Martinique n'a progressé que de 0,4% l'an dernier, bien loin des bons chiffres de Guadeloupe et de Guyane.
Le PIB a augmenté de 0,4% en Martinique en 2015. Pour comparaison, la
hausse est de 1,9% en Gaudeloupe et de 1,3% en Guyane et en France.
Notre île a enregistré des résultats décevants notamment au regard de
2014, année faste au cours de laquelle la croissance martiniquaise avait
augmenté de 1,8%.
En dépit de la faiblesse de l'inflation et de l'amélioration du marché du travail, la baisse et le vieillissement de la population martiniquaise ont continué à freiner la progression de la consommation des ménages.
Le tassement de cette demande s'est traduit par un maintien du chiffre d'affaires des hypermarchés mais un ralentissement des importations de biens de consommation. Pourtant, les crédits à la consommation affichent une bonne tenue (+9,7%), comme les immatriculations de véhicules particuliers neufs (+14%). Cependant, ce sont quasiment les seuls chiffres positifs de ces comptes économiques.
Les échanges extérieurs augmentent en volume mais diminuent en valeur. Et ce n'est pas la faible augmentation des dépenses touristiques qui compensent la diminution des dépenses publiques qui enregistrent une baisse de 0,5% en un an.
Karl Lorand et Dominique Girault
En dépit de la faiblesse de l'inflation et de l'amélioration du marché du travail, la baisse et le vieillissement de la population martiniquaise ont continué à freiner la progression de la consommation des ménages.
Le tassement de cette demande s'est traduit par un maintien du chiffre d'affaires des hypermarchés mais un ralentissement des importations de biens de consommation. Pourtant, les crédits à la consommation affichent une bonne tenue (+9,7%), comme les immatriculations de véhicules particuliers neufs (+14%). Cependant, ce sont quasiment les seuls chiffres positifs de ces comptes économiques.
Les échanges extérieurs augmentent en volume mais diminuent en valeur. Et ce n'est pas la faible augmentation des dépenses touristiques qui compensent la diminution des dépenses publiques qui enregistrent une baisse de 0,5% en un an.
Karl Lorand et Dominique Girault