L'incinérateur de Dillon saturé suspend la réception des ordures ménagères
Par Jean-Philippe LUDON, @jpludonrci
08/10/2016 - 03:30
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19
Martinique
Les opérations de livraisons d'ordures ménagères à l'unité de traitement et de valorisation des déchets de Dillon ont été suspendues ce vendredi 7 octobre 2016. Les deux lignes d'incinération étant arrivées à saturation, il a fallu recourir à des solutions alternatives. Comment en est-on arrivé là ? C'est le résultat de plusieurs facteurs combinés.
L'unité de traitement et de valorisation des déchets ménagers mieux connue
sous le nom d'incinérateur de Dillon ne peut plus recevoir
d'ordures ménagères. Du moins pour le moment. La décision a été prise
vendredi matin 7 octobre 2017 par l'usine. Les camions des éboueurs ont dû
être déroutés vers d'autres sites comme celui de l'Anse Céron sur le
territoire de l'Espace Sud entre autres.
Selon les informations recueillies auprès du Syndicat Martiniquais de Traitement et de Valorisation des Déchets (SMTVD), cette situation est le résultat de trois facteurs.
D'abord, il a fallu procéder en septembre dernier à un arrêt technique de l'usine. Une procédure habituelle destinée à l'entretien et la maintenance de cette unité. Elle a duré trois semaines au cours desquelles les lignes d'incinération ont été mises à l'arrêt.
En outre, septembre est traditionnellement l'un des mois du second semestre de l'année où, allez savoir pourquoi, la production d'ordures ménagères est la plus forte en Martinique.
Ajoutez à cela que cette période dite de l'hivernage est marquée par la livraison de déchets souvent mouillées à cause des pluies et dont le traitement devient plus difficile, tout cela n'a pas arrangé la situation.
Les déchets ont continué à s'accumuler jusqu'à la saturation de l'usine.
Manifestement non. Et les chiffres parlent d'eux même. Selon la direction du SMTVD, l'usine qui continue son traitement va tourner à plein régime ce week-end. Quand on sait qu'elle est capable de traiter 14 tonnes de déchets par heure et de tourner 24 heures sur 24, un retour à la normale avec réception de camions d'ordures est attendue pour lundi.
Reste que cette suspension des livraisons est l'occasion de réfléchir collectivement à notre rapport à la production et au tri de nos déchets. A cet égard, la direction du SMTVD fait remarquer que l'on trouve encore trop de déchets qui n'ont rien à faire dans l'usine et qui ralentissent le processus d'incinération. C'est notamment le cas du petit électroménager, de certaines emballages ou des encombrants.
Il semble que malgré les différentes campagnes de sensibilisation qu'il y ait encore du pain sur la planche.
Jean-Philippe Ludon
@jpludonrci.
Comment en est-on arrivé là ?
Selon les informations recueillies auprès du Syndicat Martiniquais de Traitement et de Valorisation des Déchets (SMTVD), cette situation est le résultat de trois facteurs.
D'abord, il a fallu procéder en septembre dernier à un arrêt technique de l'usine. Une procédure habituelle destinée à l'entretien et la maintenance de cette unité. Elle a duré trois semaines au cours desquelles les lignes d'incinération ont été mises à l'arrêt.
En outre, septembre est traditionnellement l'un des mois du second semestre de l'année où, allez savoir pourquoi, la production d'ordures ménagères est la plus forte en Martinique.
Ajoutez à cela que cette période dite de l'hivernage est marquée par la livraison de déchets souvent mouillées à cause des pluies et dont le traitement devient plus difficile, tout cela n'a pas arrangé la situation.
Les déchets ont continué à s'accumuler jusqu'à la saturation de l'usine.
Cela va-t-il durer ?
Manifestement non. Et les chiffres parlent d'eux même. Selon la direction du SMTVD, l'usine qui continue son traitement va tourner à plein régime ce week-end. Quand on sait qu'elle est capable de traiter 14 tonnes de déchets par heure et de tourner 24 heures sur 24, un retour à la normale avec réception de camions d'ordures est attendue pour lundi.
Reste que cette suspension des livraisons est l'occasion de réfléchir collectivement à notre rapport à la production et au tri de nos déchets. A cet égard, la direction du SMTVD fait remarquer que l'on trouve encore trop de déchets qui n'ont rien à faire dans l'usine et qui ralentissent le processus d'incinération. C'est notamment le cas du petit électroménager, de certaines emballages ou des encombrants.
Il semble que malgré les différentes campagnes de sensibilisation qu'il y ait encore du pain sur la planche.
Jean-Philippe Ludon
@jpludonrci.