Arrivée en vue pour les trois Martiniquais engagés sur la course transatlantique Québec/Saint-Malo
Après plus de 10 jours de course, l’arrivée est en vue pour les trois skippers Martiniquais qui ont recollé à la flotte de tête sur la transatlantique Québec/Saint-Malo.
Trois Martiniquais sont engagés sur la course transatlantique Québec/Saint-Malo. Jean-Yves Aglae et Hervé Jean-Marie, qui ont fait la transat Jacques Vabre, ont été rejoints par Moane Mangattale sur leur Class 40 « Martinique Tchallian ».
Être trois à bord présente certains avantages, selon Jean-Yves Aglae.
On va plus vite dans les manœuvres. Ça fait un cerveau de plus, donc en termes de réflexion, ça amène une idée de plus. Et en termes de rotations, on a un peu plus de temps pour se reposer et s’alimenter calmement. C’est un plus, même si on a moins d’espace de vie. Ça se passe bien, on est dans une bonne dynamique.
Le trio a quitté les côtes canadiennes le 30 juin et il devrait franchir la ligne d’arrivée en Bretagne d’ici ce lundi soir (15 juillet) ou mardi matin.
On a tous hâte d’arriver et de boucler cette aventure qui a commencé depuis la Martinique, puisqu’on a convoyé le bateau de la Martinique à Québec et 5 jours après, on prenait le départ de la Québec/Saint-Malo. Ça fait un petit mois qu’on est partis de la Martinique et on est contents que tout se passe bien et qu’on arrive à bon port avec le bateau.
Après un départ prudent, les skippers martiniquais ont recollé à la flotte de tête, comme l’explique Jean-Yves Aglae.
Au général, je crois qu’il y a 28 bateaux et on doit être autour de la 20ème place. Mais on est surtout très proches des premiers. On est à moins de 400 km, ce qui est quand même remarquable après plus de 10 jours de course. Et on est en train de diminuer cet écart. On essaye de voir quels sont les bateaux qu’on essaie de mettre à côté de nous au classement. Dans notre catégorie, on n’est que trois et on est deuxième. On essaie de voir comment on recolle celui qui est juste devant nous. Et toutes catégories confondues, on essaie de voir si on ne dépasse pas quelques bateaux récents. Ça va toujours faire du bien au moral.
A ce stade de la course, l’important pour Jean-Yves Aglae, c’est de limiter la casse.
Les autres bateaux concurrents sont quand même beaucoup plus rapides au portant. Donc on essaie de ne pas casser le bateau, ni les hommes. Il y a des choix cornéliens qui sont à faire et pour l’instant, on s’en sort bien.