Hervé Pinto condamné à 30 mois de prison, dont 10 mois avec sursis
Le délibéré de la Cour d’Appel de Fort-de-France a été rendu ce jeudi 11 juillet concernant l’appel d’Hervé Pinto, condamné le 24 avril pour « port d'arme blanche, harcèlement moral, trouble à la tranquillité, mais aussi de violences aggravées et menaces ».
Hervé Pinto n’était pas présent à son procès en appel. Son avocat, Mr Monotuka, après avoir sollicité en vain un renvoi, n’était pas non plus resté à l’audience du 13 juin dernier.
Ce matin (jeudi 11 juillet), la cour d’appel de Martinique a également a rendu son délibéré en leur absence. Le jugement sera donc contradictoire à signifier.
Les juges ont suivi les réquisitions du Parquet général pour la peine principale. Hervé Pinto écope de 30 mois de prison, dont 10 avec sursis probatoire pendant 3 ans. Un mandat de dépôt a été décerné à son encontre à l’audience.
Le prévenu écope de 2 ans de privation de son droit d’éligibilité. La cour a ordonné la confiscation de tous les objets saisis.
170 000 euros de dommage-intérêts
Hervé Pinto doit également indemniser les victimes pour un montant global avoisinant les 170 000 euros (1000 à 12 000 euros selon les victimes).
Poursuivi pour « port d'arme blanche, harcèlement moral, trouble à la tranquillité, mais aussi de violences aggravées et menaces », il avait été condamné à 15 mois de prison assortis d'un sursis probatoire de 3 ans. Il avait, en outre, été condamné à indemniser les habitants du quartier Clouette.
Hervé Pinto, contestant les faits qui lui étaient reprochés, avait fait appel de sa condamnation. Les faits pour lesquels il a été condamné sont survenus en marge d’un litige foncier sur le terrain des Trois-Îlets qu’il revendique au nom de son grand-père.