Jusqu’à 3 ans de prison pour des pillages lors des émeutes de 2021

Par 03/07/2024 - 10:39 • Mis à jour le 03/07/2024 - 10:49

Trois prévenus ont comparu hier (mardi 2 juillet) devant le tribunal correctionnel pointois, pour des pillages commis à Morne-à-l'Eau, au Moule et à Saint-François en 2021. Plusieurs commerces, pharmacie, opticien et même police municipale, avaient été cambriolés pour un préjudice total de 200 000 euros.

    Jusqu’à 3 ans de prison pour des pillages lors des émeutes de 2021

Souvenez-vous dans la nuit du 20 au 21 novembre 2021, la Guadeloupe était en pleine crise sociale. Plusieurs bandes de jeunes avaient pris d'assaut les rues, en région pointoise mais pas uniquement.

Des scènes de pillages avaient également été observées au Moule, à Saint-François ou encore à Morne-à-l'Eau. Ce soir-là, une dizaine de commerces avaient été ciblés, avec des vols par effractions parfois conséquents.

Ainsi, une pharmacie s'était faite dérober en plus de produits, près de 17 000 euros en espèces contenus dans son coffre-fort.

Chez un opticien, plus de 70 paires de lunettes de grandes marques ont également dérobées.

La police municipale de Morne à l'Eau avait aussi vu ses véhicules dégradés lors de ces fortes tensions nocturnes.

Le préjudice total est estimé à 200 000 euros au bas mot.

Retrouvés par leur ADN

Trois des jeunes impliqués, finalement identifiés par l'enquête, ont été jugés hier par le tribunal correctionnel pour leur participation à ces actes qualifiés de violences urbaines mais surtout qualifiés « de vols par ruse, effraction ou escalade». Ils ont été mis en cause par leurs empreintes génétiques, notamment des traces sur des bouteilles abandonnées.

Au moment des faits, un bidon d'essence plein avait été retrouvé à temps par les forces de sécurité et du carburant avait déjà été répandu au sol dans certaines enseignes.

À la barre, certains ont tenté de se dédouaner, ne comprenant pas comment leur ADN s'est retrouvé mêlé à cette affaire.

Le Tribunal Correctionnel de Pointe-à-Pitre a prononcé des peines fermes, allant de 18 mois à 3 ans de prison à leur encontre, avec maintien en détention.

 


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