Mort de la petite Nahé : deux hommes mis en cause par la mère

Par 24/11/2016 - 12:20 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:17

La disparition de la petite Nahé Cidolit n'a toujours pas été élucidée. L'enquête progresse cependant. Sur le témoignage de la mère, incarcérée depuis le mois d'août, deux autres personnes ont été interrogés par la justice. Il s'agit du nouveau compagnon de la mère, placé lui aussi en détention provisoire et d'un voisin, placé sous contrôle judiciaire.

    Mort de la petite Nahé : deux hommes mis en cause par la mère
En fait, c’est devant le juge en charge du dossier que la maman va finir par craquer. Alors qu’elle est placée en détention provisoire, elle va donner une nouvelle version des faits, la troisième depuis qu’elle s’est enfin décidée à révéler la disparition de Nahé, sa fillette de deux ans.

Selon la maman, c’est son nouveau compagnon qui avait exercé des violences sur l’enfant le jour du décès. Elle avait ensuite indiqué que le lendemain des faits, le couple, aidé de leur voisin, se serait débarrassé du corps de Nahé en le jetant dans une ravine en bordure de la route de la Trace sur les hauteurs de Fort de France.

Mis en examen pour meutre

Une nouvelle audition qui permet au magistrat d’avancer dans ses investigations, mais aucune indication précise ne permet, pour l’instant, de trouver le corps de la fillette de deux ans. Aujourd’hui, trois personnes sont impliquées dans cette douloureuse affaire. La maman de l’enfant qui avait d’abord indiqué pendant sa garde à vue que l’enfant avait été victime d’une chute lors d’un bain dans une rivière. Elle va changer sa version pendant la garde à vue et va évoquer une chute, mais cette fois sous la douche au domicile familial. Et ce n’est que récemment alors qu’elle est incarcérée, qu’elle va finir par donner sans doute la bonne version, celle qui met en cause son compagnon.

Celui-ci a d’ailleurs été placé en détention provisoire avoir été, comme sa compagne, mis en examen pour meurtre. Et le troisième intervenant, le voisin qui avait aidé à transporter le corps de l’enfant, a été placé sous contrôle judiciaire après avoir été mis en examen pour recel de cadavre.

Jean-Marc Pulvar
Edition : Karl Lorand

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