Affaire « Respire+ » : une troisième demande de renvoi formulée
Après deux renvois, l'affaire concernant l'entreprise “Respire+” qui fabriquait des masques durant le Covid, revient sur le devant de la scène judiciaire. Rodrigue Solitude devrait à nouveau comparaitre ce jour (jeudi 30 mai). Mais selon nos sources, un nouveau report a été formulé par l'avocat de la défense. L'autre avocat de la partie civile étant lui aussi indisponible. Les juges l'accepteront ils une troisième fois ?
Cette fois-ci devait être la bonne, après deux renvois déjà accordés, mais on a appris qu'une nouvelle requête a été déposée. Maître Lorenza Bourjac, pour la défense du prévenu Rodrigue Solitude, a par courrier, demandé un nouveau report.
Elle y explique que “ce jeudi 30 mai devait se tenir le procès devant le Tribunal Correctionnel de Pointe-à-Pitre. Mais elle est retenue devant la Cour d’Assises d’Appel de Basse-Terre, suivant désignation du Bâtonnier, Josselin Troupé, lui-même assurant la défense d’une des parties civiles" dans cette affaire Respire+
L'avocate retenue ailleurs
L'avocate de la défense est donc "obligée de solliciter un troisième renvoi. Son client Rodrigue Solitude, ancien chef de cabinet du Président de Région ne peut qu'approuver mais clame cependant haut et fort son innocence et veut qu'elle soit démontrée au plus vite.” Rappelons que le dossier avait été renvoyé le 19 janvier 2023, sur demande des parties. Puis en septembre dernier pour le 30 mai soit aujourd'hui normalement à 8h.
Reste à savoir si le tribunal acceptera un délai supplémentaire pour enfin juger l'affaire. Pour rappel, Rodrigue Solitude doit s’expliquer, sur une présumée « prise illégale d’intérêts par chargé de mission de service public dans une affaire dont il assure l’administration ou la surveillance ». Des faits supposés remontant à 2020-2021 à Baie-Mahault.
L'autre avocat est à Paris
Souvenez-vous, l'entreprise "Respire+", avait bénéficié à l'ouverture de subventions publiques. Alors y'a t-il eu des irrégularités financières ? Et qui dirigeait réellement cette structure ? De fait ou de forme.
Rappelons aussi, qu'une autre personne, Patrick Maldhé, s’estimant lésé, s'est constitué partie civile par le biais du bâtonnier Josselin Troupé, précédemment cité. Lui aussi étant par ailleurs en ce moment hors du territoire car invité à la conférence nationale des bâtonniers de France.