Le mouvement se poursuit à Chronopost
Par Karl LORAND
13/12/2016 - 15:18
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:17
Martinique
Une partie des salariés de Chronopost est toujours en grève ce mardi (13 décembre 2016). Les grévistes soutenus par la CGTM-PTT réclament une amélioration de leurs conditions de travail. Ils dénoncent également des sanctions prises à l'encontre de certains de leurs collègues.
Deuxième jour de mobilisation à Chronopost. Une partie des salariés est
toujours en grève ce mardi (13 novembre 2016). Des poubelles et des
palettes entravent l'entrée des locaux situés à la zone de la Lézarde.
Les grévistes soutenus par la CGTM-PTT dénoncent de mauvaises conditions de travail. Ils sont également mobilisés contre des sanctions prises à l'encontre d'un salarié. "Nous avons déposé une plateforme revendicative mardi dernier avec un certain nombre de point. Nous pensions qu'il y aurait eu une négociation. À notre grande surprise, la direction de Chronopost a refusé de s'assoir autour d'une table. Nous exigeons de la part de Chronopost de trouver un endroit où discuter", dit Dominique Joseph Monrose, secrétaire général de la CGTM-PTT.
La mobilisation en cette période de forte activité ne laisse pas indifférent les grévistes. "Quand vous avez des collègues en difficulté et convoqué pour un entretien préalable qui peut conduire à un licenciement on doit se mobiliser. C'est vrai que ça nous embête parce que c'est le mois de décembre et que des colis de denrées périssables doivent partir. Est-ce que la direction de Chronopost s'inquiète des clients qui ont payé pour faire partir un colis ? Visiblement non. Ce que nous souhaitons c'est que le boulot reprenne dès demain", assure le responsable syndical.
Pour l'heure, la direction a fait constater le blocage des locaux par un huissier. Les négociations n'ont pas encore débuté. La venue dans la journée de mardi d'un responsable national de Chronopost pourrait enclencher des discussions.
Karl Lorand et Cédric Catan
Les grévistes soutenus par la CGTM-PTT dénoncent de mauvaises conditions de travail. Ils sont également mobilisés contre des sanctions prises à l'encontre d'un salarié. "Nous avons déposé une plateforme revendicative mardi dernier avec un certain nombre de point. Nous pensions qu'il y aurait eu une négociation. À notre grande surprise, la direction de Chronopost a refusé de s'assoir autour d'une table. Nous exigeons de la part de Chronopost de trouver un endroit où discuter", dit Dominique Joseph Monrose, secrétaire général de la CGTM-PTT.
La mobilisation en cette période de forte activité ne laisse pas indifférent les grévistes. "Quand vous avez des collègues en difficulté et convoqué pour un entretien préalable qui peut conduire à un licenciement on doit se mobiliser. C'est vrai que ça nous embête parce que c'est le mois de décembre et que des colis de denrées périssables doivent partir. Est-ce que la direction de Chronopost s'inquiète des clients qui ont payé pour faire partir un colis ? Visiblement non. Ce que nous souhaitons c'est que le boulot reprenne dès demain", assure le responsable syndical.
Pour l'heure, la direction a fait constater le blocage des locaux par un huissier. Les négociations n'ont pas encore débuté. La venue dans la journée de mardi d'un responsable national de Chronopost pourrait enclencher des discussions.
Karl Lorand et Cédric Catan