Les agents de la CGTM-SOEM mobilisés devant le siège de l’Espace Sud
Depuis très tôt ce matin (lundi 27 mai), le syndicat CGTM-SOEM a démarré une grève illimitée à l’entrée du siège de la communauté d’agglomération de l’Espace Sud. Il dénonce, notamment, des discriminations syndicales concernant l’avancement de certains agents.
À l’appel d’un certain nombre d’agents affiliés à la CGTM-SOEM, des palettes ont été déposées depuis, ce matin, 4h, devant le siège de la communauté d’agglomération de l’Espace Sud. Certains agents qui travaillent peuvent néanmoins aller et venir.
Dans une ambiance bonne enfant mais déterminée, les syndicats et les salariés mobilisés sont positionnés devant l’entrée de l’Espace Sud et dans le hall d’accueil du bâtiment. Ils sont en grève illimitée, après l'échec d'une réunion organisée la semaine dernière, dans le cadre du préavis déposé.
Jean-Michel Cabit, secrétaire général de CGTM Espace Sud, explique les raisons de ce mouvement.
Le personnel affilié à la CGTM Espace Sud a souhaité indiquer à son employeur qu’il est en souffrance. Il est question de faits de mal-être au travail, de dérives orchestrées par un petit groupe au détriment de la grosse masse. Il y a des avantages dans l’avancement de grades, des nominations de personnes qui ne remplissent pas les critères et, à l’inverse, des collègues qui devraient l’être et ne le sont pas. On a une exigence de transparence et d’égalité ».
Des discussions entre direction et syndicats
En l’absence du président André Lesueur, c’est le premier vice-président de l’Espace Sud, Samuel Tavernier, qui a reçu la délégation syndicale au sujet de sa plate-forme de revendications qui compte 5 points.
Des discussions ont été engagées un peu après 9h.
Comme le président n'est pas là, on s’est rapproché des Ressources Humaines, des services pour apporter des réponses. D’autres vont nécessiter la mise en place d’un COPIL. Il s’agit de la reconnaissance du syndicat lui-même, de la mise à disposition d’un local ou encore de la situation de trois agents en longue maladie depuis plus d’un an, qui vont revenir et qu’il va falloir réintégrer. Nous avons pris l’accord que, de manière conservatoire, ils seront rattachés à la Direction Générale des Services et que dans un délai de 2 – 3 mois, peut-être plus s’il le faut, ,on puisse leur trouver une affectation en lien avec leur métier
D’autres échanges, toujours en cours, ont porté sur des situations personnelles et sur les raisons de non-avancement de certains salariés.