Fête des mères : « elles représentent tout pour nous »
Les mamans ont été à l’honneur hier (dimanche 26 mai), à l’occasion de la Fête des Mères. Beaucoup d'enfants et de maris ont fait leurs achats de dernière minute mais ne voulaient pas rater ce moment. Reportage.
Comme chaque année, les mamans ont été mises à l’honneur hier, en ce week-end du 26 mai. Une fête que beaucoup qualifient de commerciale et qui est, effectivement, pour certains commerçants, aussi intéressante en chiffre d'affaires que Noël, comme le confie une commerçante. Elle apporte néanmoins une petite nuance cette année.
Ça peut être intéressant si ça tombe aux bonnes dates. Là, nous sommes en fin de mois et les clients se plaignent un peu qu’il n’y a plus d’argent ou pas assez pour pouvoir faire les achats nécessaires. Je ne dirais pas qu’on a vendu moins mais ça a été un peu difficile. L’année dernière, les affaires étaient meilleures
Commerciale en tout cas, ou pas, de nombreux Martiniquais ont mis un point d’honneur, hier, à célébrer cette journée, qu’il s’agisse des enfants ou des mamans. Et beaucoup ont fait leurs courses à la dernière minute ce dimanche matin.
On a acheté des petites fleurs, des roses pour représenter l’amour. Je vais prendre aussi un petit ballon », précise cette jeune femme. « C’est une fête très importante pour nous, c’est la fête des mamans, qui représentent tout pour nous, qui nous ont portés et qui nous soutiennent tous les jours
« Très important de célébrer »
Mais pour rien au monde, ces acheteurs de la dernière minute n’auraient raté cette fête, ainsi que l’explique ce Martiniquais dans une surface commerciale du centre et venu de Sainte-Anne.
Je travaillais très tard hier. C’est très important pour moi de célébrer cette fête, ma mère, ma grand-mère et puis ma compagne…
À ECOUTER Le reportage d’Yva Gelin, avec les mamans
Historiquement, la fête des mères a débarqué en France avec les soldats américains en 1918 et aurait été officialisée sous le régime de Vichy avec le maréchal Pétain dans le but de mettre en valeur la natalité dans le contexte de guerre. À l’époque on parlait de « journée des mères ».