Le sanctuaire marin AGOA se dote d'une charte d'orientation
Par Karl LORAND
12/01/2017 - 18:32
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:16
Martinique
Le conseil de gestion du sanctuaire marin Agoa s'est réuni mercredi après-midi (11 janvier 2017). Ses membres en ont profité pour ratifier une charte de protection qui permettra aux préfets des Antilles françaises de tout mettre en oeuvre pour protéger les mammifères marins.
Le conseil de gestion du sanctuaire Agoa s'est réuni mercredi après-midi
à l’aéroport Aimé Césaire pour faire le point sur les actions menées en
2016 et celles à envisager cette année.
"La principale orientation prise ce jour réside dans la charte d'orientation qui servira de base au préfet pour prendre un arrêté pour réglementer toute activité en mer afin de protéger les mammifères marins. Il s'agit de préserver un patrimoine qui est une ressource naturelle avec un énorme potentiel", explique Yvon Combes, président du sanctuaire AGOA.
La préservation de cet environnement passe par la connaissance du milieu et des actes qui peuvent lui être préjudiciables. "C'est un cadrage qui permet aux Antillais de prendre soin et d'aimer leur patrimoine", ajoute Yves Combes
Cette gouvernance bleue mise en place en Martinique il y a deux ans et composée de 53 membres parmi lesquels des élus, des pêcheurs, des professionnels du tourisme, des associations, des experts veille sur le domaine maritime des Antilles françaises. Il s’agit d’une des plus grandes aires marines protégées françaises puisqu'elle concerne 143 256 km2.
Son objectif est de favoriser la préservation des mammifères marins et leurs habitats et d'y sensibiliser la population.
L'organisme est déjà très sollicité par ceux des Antilles néerlandaises, de la République Dominicaine et l’Amérique du sud avec qui un jumelage n’est pas exclu.
Hanna Roseau et Karl Lorand
"La principale orientation prise ce jour réside dans la charte d'orientation qui servira de base au préfet pour prendre un arrêté pour réglementer toute activité en mer afin de protéger les mammifères marins. Il s'agit de préserver un patrimoine qui est une ressource naturelle avec un énorme potentiel", explique Yvon Combes, président du sanctuaire AGOA.
La préservation de cet environnement passe par la connaissance du milieu et des actes qui peuvent lui être préjudiciables. "C'est un cadrage qui permet aux Antillais de prendre soin et d'aimer leur patrimoine", ajoute Yves Combes
Cette gouvernance bleue mise en place en Martinique il y a deux ans et composée de 53 membres parmi lesquels des élus, des pêcheurs, des professionnels du tourisme, des associations, des experts veille sur le domaine maritime des Antilles françaises. Il s’agit d’une des plus grandes aires marines protégées françaises puisqu'elle concerne 143 256 km2.
Son objectif est de favoriser la préservation des mammifères marins et leurs habitats et d'y sensibiliser la population.
L'organisme est déjà très sollicité par ceux des Antilles néerlandaises, de la République Dominicaine et l’Amérique du sud avec qui un jumelage n’est pas exclu.
Hanna Roseau et Karl Lorand