Guadeloupe : plus de deux femmes sur dix ont eu leur premier rapport sexuel sans le souhaiter
Par Anaelle EDOM
27/01/2017 - 22:22
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:15
Guadeloupe
Une étude sur les violences sexuelles faites aux femmes en Guadeloupe a été publiée par l'Observatoire régionale de la santé. Selon cette enquête, plus de deux femmes sur dix ont eu leur premier rapport sans vraiment le vouloir.
Plus de deux femmes sur dix sexuellement actives ont eu leur premier
rapport sexuel sans vraiment le souhaiter en Guadeloupe. C'est ce
qu'indique une étude publiée de l'Observatoire de régionale de la Santé.
Elles sont précisément 22% dans ce cas et 4% d'entre elles ont eu ce rapport sous la contrainte. Ces chiffres restent les mêmes quelque soit l'âge de ces femmes.
Les femmes non diplômées, elles, déclarent plus fréquemment avoir eu un premier rapport non souhaité ou premier rapport forcé que celles ayant un diplôme.
Autre élément, deux femmes sur dix avouent avoir déjà subi au moins une forme de violence sexuelle au cours de leur vie. La fréquence de ces déclarations varie selon les classes d'âge.
Les femmes de vingt-cinq à trente-quatre ans sont, proportionnellement, plus nombreuses a avoir déjà subi ce type de violence. Elles sont 36%. Il s'en suit les femmes âgées de dix-huit à trente quatre ans, soit 26%. Parmi les plus âgés, les plus de trente-cinq ans, ces déclarations sont moins fréquentes (16%).
Les femmes plus précaires déclarent davantage de violence sexuelles dans leur vie que les femmes moins précaires.
En Guadeloupe, les femmes restent les plus touchées par les violences sexuelles, de l'ordre de 21%. Mais les hommes sont également concernés par ce type de violence, ils sont 7%.
Anaëlle Edom et Thierry Fundéré
Elles sont précisément 22% dans ce cas et 4% d'entre elles ont eu ce rapport sous la contrainte. Ces chiffres restent les mêmes quelque soit l'âge de ces femmes.
Les femmes non diplômées, elles, déclarent plus fréquemment avoir eu un premier rapport non souhaité ou premier rapport forcé que celles ayant un diplôme.
Autre élément, deux femmes sur dix avouent avoir déjà subi au moins une forme de violence sexuelle au cours de leur vie. La fréquence de ces déclarations varie selon les classes d'âge.
Les femmes de vingt-cinq à trente-quatre ans sont, proportionnellement, plus nombreuses a avoir déjà subi ce type de violence. Elles sont 36%. Il s'en suit les femmes âgées de dix-huit à trente quatre ans, soit 26%. Parmi les plus âgés, les plus de trente-cinq ans, ces déclarations sont moins fréquentes (16%).
Les femmes plus précaires déclarent davantage de violence sexuelles dans leur vie que les femmes moins précaires.
En Guadeloupe, les femmes restent les plus touchées par les violences sexuelles, de l'ordre de 21%. Mais les hommes sont également concernés par ce type de violence, ils sont 7%.
Anaëlle Edom et Thierry Fundéré