Initiatives franciscaines fait sa rentrée politique au François
Entre 150 et 200 sympathisants ont assisté à la rentrée politique d’Initiatives franciscaines, dimanche (28 avril), au François. L’heure était aux bilans, mais aussi à la présentation des projets.
Le parti politique d’Initiatives franciscaines, de Samuel Tavernier, a fait sa rentrée politique dimanche matin (28 avril) à l’espace Corin, au François.
Le parti se veut fédérateur et réussit ce pari. On notait, en effet, la présence de plusieurs maires de l’île comme ceux du Diamant, de Prêcheur, du Robert, de Ducos ou encore du Vauclin.
Pour Aurélie Nella, maire de Ducos et première vice-présidente du parti Péyi-A, le rassemblement est bien là.
C'était important pour moi d'être là aujourd'hui avec Initiatives franciscaines et son leader, Samuel Tavernier, avec qui nous travaillons ensemble, notamment à l'Espace Sud, à la CTM. Nous avons mis en place une dynamique territoriale autour de l'Alliance Ensemble Pour Pays Nous avec Péyi-A et d'autres groupes. Je crois que nous avons une véritable vision du territoire et une dynamique territoriale engagée dans nos communes respectives. Je crois que ce sont aussi des nouvelles équipes municipales qui démontrent qu'elles arrivent à relever des défis.
Bilans et projets
Entre 150 et 200 sympathisants avaient répondu présents. L’heure était aux bilans, mais aussi à la présentation de projets.
Parmi les thèmes évoqués : la politique sociale, l’offre de soins, l’aménagement du territoire, l’état des voiries, mais aussi la connexion à la fibre, la transition écologique ou encore le développement économique et culturel.
Charles Claveau, adjoint au maire en charge du développement économique, est revenu sur la convention signée par la ville du François avec les chambres de métiers et de commerce pour apporter l’information au François dans le but d’accompagner les chefs d’entreprise qui connaissent des difficultés.
Nous sommes les premiers en Martinique à le faire. C'est important parce que c'est source de création d'emplois, de revenus pour la ville et de formation, d’apprentissage pour les jeunes. C'est important que ces entreprises soient accompagnées dans ce sens-là, parce que si on ne le fait pas, le chef d'entreprise est obligé de déplacer, mais il n’a pas la possibilité de le faire. Je parle des petites entreprises, des artisans, des commerçants de moins de 10 salariés.
Pour Samuel Tavernier, leader du mouvement et maire du François, « l'attractivité de territoire est le moteur du développement social, sportif, culturel et autres ».