Les artisans bouchers de la Martinique reçus par la CTM

Par 01/02/2017 - 17:41 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:15

Les artisans bouchers de la Martinique étaient présents, ce mardi 31 janvier 2017, dans les bureaux de l'ancien conseil général. Ils étaient une centaine. Le but de cette première séance de travail avec les élus de la CTM et des membres du conseil d'administration de la SEMAM était de faire part de leurs doléances sur leurs pertes en termes de chiffre d'affaires.

    Les artisans bouchers de la Martinique reçus par la CTM
Une première séance de travail avec une centaine d'artisans bouchers de la Martinique s'est tenue, mardi 31 janvier 2017.

Ils ont été reçus dans les bureaux de l'ancien conseil général, par les élus de la CTM et des membres du conseil d'administration de la société d'économie mixte des abattoirs de la Martinique (SEMAM).

Les artisans bouchers de la Martinique ont pu grâce à cette séance de travail, faire part de leurs doléances sur leurs pertes en termes de chiffre d'affaires, suite à la fermeture de l'abattoir pendant 15 jours à cause d'une fuite de gaz.

Les autorités ont invité chaque artisan boucher à chiffrer leurs pertes comptables. Afin que le pouvoir exécutif de la CTM puisse faire un état des lieux précis et déterminer les montants d'aides au cas par cas.

Les artisans bouchers avancent le chiffre global de perte estimé à 350 000 euros. Les élus ne s'avancent pas. Une nouvelle rencontre doit avoir lieu dans une quinzaine de jours.

Les travaux à l'abattoir ont déjà débuté et tout le circuit gaz va être refait à neuf.

C'est l'entreprise Gaz Antilles Express, après un appel d'offre qui a été désigné. La CTM a attribué une enveloppe de 170 000 euros à la SEMAM.

Jean Luc Joseph, artisan-boucher au Robert, espère que les calculs de la CTM ne seront pas trop long.



Pour Nadine Renard, la présidente de la commission développement agricole à la CTM "il s'agit de recueillir un certain nombre d'informations qui nous serons remonté dans les jours qui viennent.

Nous n'avons pas évoqué de montant, mais nous attendons une collecte de données chiffrées sur leurs activités et à partir de ce moment là, nous allons étudier les possibilités..."



Sullyvan.D avec Pascal Michaux

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