Mozaïk : Les 19 lignes de bus totalement à l'arrêt
Par Sullyvan DAPHNE
16/02/2017 - 13:54
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:15
Martinique
C'est la galère pour les usagers du réseau Mozaïk, ce jeudi 16 février 2017. Les 19 lignes de bus CFTU sont totalement à l'arrêt après l'agression dont a été victime un conducteur deux jours avant. En tout c'est 40 lignes qui ne sont pas desservies. Pour les chauffeurs, cette nouvelle agression est celle de trop.
Les usagers du réseau Mozaïk de nouveau pénalisés, ce jeudi 16 février
2017.
En effet, les 19 lignes de bus de la CFTU sont totalement à l'arrêt. En tout c'est 40 lignes qui ne sont pas desservies.
L'ensemble des salariés du réseau CFTU ainsi que par certains collègues des compagnies co et sous-traitant, ont immédiatement exercé leur droit de retrait, suite à l'agression dont a été victime l'un de leur collègue, deux jours plus tôt à Saint-Joseph.
Une réunion de crise était organisée entre la direction et les chauffeurs, ce mercredi après-midi.
Ces derniers expliquent par l'intermédiaire de Jennifer Charleck, secrétaire du CHSCT (comité d'hygiène sécurité et des conditions de travail) de la CFTU qu'ils n'en peuvent plus. Cette nouvelle agression est celle de trop pour eux.
En tout cas, le président de la CFTU Alain Alfred va une nouvelle fois interpellé le préfet sur cette situation d'insécurité et demande à rencontrer le procureur de la république.
Il attend plus de réactivité de la part des pouvoirs publics pour assurer la sécurité des agents.
Pour rappel, mardi après-midi (14 février 2017), sur la ligne 320 entre St-Joseph – Fort de France, un conducteur s'est fait agresser par deux jeunes lors de son service. Les deux jeunes n'auraient pas supporté que le bus leur soit passé devant.
Ils auraient alors rattrapé le bus et cassé la vitre du conducteur avant de la frapper au visage. Le chauffeur a été blessé à l’œil et a dû être acheminé au CHUM.
Depuis quelques semaines, la CFTU et les autorités travaillent à la sécurité des agents notamment avec des contrôles de police qui ont été mis en place aux abords des gares, mais d'autres actions peuvent être envisagées, selon Alain Alfred.
Sullyvan.D avec Olivia Lebrun
En effet, les 19 lignes de bus de la CFTU sont totalement à l'arrêt. En tout c'est 40 lignes qui ne sont pas desservies.
L'ensemble des salariés du réseau CFTU ainsi que par certains collègues des compagnies co et sous-traitant, ont immédiatement exercé leur droit de retrait, suite à l'agression dont a été victime l'un de leur collègue, deux jours plus tôt à Saint-Joseph.
Une réunion de crise était organisée entre la direction et les chauffeurs, ce mercredi après-midi.
Ces derniers expliquent par l'intermédiaire de Jennifer Charleck, secrétaire du CHSCT (comité d'hygiène sécurité et des conditions de travail) de la CFTU qu'ils n'en peuvent plus. Cette nouvelle agression est celle de trop pour eux.
En tout cas, le président de la CFTU Alain Alfred va une nouvelle fois interpellé le préfet sur cette situation d'insécurité et demande à rencontrer le procureur de la république.
Il attend plus de réactivité de la part des pouvoirs publics pour assurer la sécurité des agents.
Pour rappel, mardi après-midi (14 février 2017), sur la ligne 320 entre St-Joseph – Fort de France, un conducteur s'est fait agresser par deux jeunes lors de son service. Les deux jeunes n'auraient pas supporté que le bus leur soit passé devant.
Ils auraient alors rattrapé le bus et cassé la vitre du conducteur avant de la frapper au visage. Le chauffeur a été blessé à l’œil et a dû être acheminé au CHUM.
Depuis quelques semaines, la CFTU et les autorités travaillent à la sécurité des agents notamment avec des contrôles de police qui ont été mis en place aux abords des gares, mais d'autres actions peuvent être envisagées, selon Alain Alfred.
Sullyvan.D avec Olivia Lebrun