Une mission d'inspection spécifique sur l’érosion en Outre-Mer
L'érosion côtière a été évoquée au Sénat ce mercredi 10 avril lors de la séance de questions au gouvernement. Le sujet est d'actualité, après la publication des projections actualisées du Cerema vendredi dernier, à des horizons 2030, 2050 et 2100.
Les dernières projections du Cerema sont particulièrement alarmantes aux Antilles, où des enjeux spécifiques se posent. Notamment une forte représentation de locataires et de logements principaux parmi les habitations à risque, ce qui est bien moins le cas dans l'hexagone. L’actualisation des projections de recul du trait de côte à 5 ans, 2050 et 2100, confirment un risque accru pour les îles des Antilles.
Une mission en cours
Des caractéristiques rappelées par le sénateur Dominique Théophile qui a interpellé le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, sur ce point. Ce dernier a de nouveau précisé que des travaux complémentaires et spécifiques seront menés sur les Outre-Mer.
C'est pour favoriser la prise de conscience. 2050, ce n'est pas si loin. Et quand en 2050, on a plus de 5 000 logements qui sont concernés et que 10% de ces logements sont en Guadeloupe, on mesure la nécessité qu'il y a à regarder de manière précise chez vous la manière dont les choses se passent. Une mission d'inspection spécifique sur les Outre-Mer est en cours pour qu'on aille compléter de manière plus fine, très concrètement. Dans le plan d'adaptation de notre pays, la question de la montée des océans sera un des volets qui sera traité dans le plan qui sera présenté dans les prochaines semaines. Et le PLF 2025 prévoira les dispositifs d'accompagnement budgétaire qui sont nécessaires.
Il en dit plus sur cette mission. Écoutez.
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