Deux frères condamnés pour des dégradations à la gendarmerie de Schoelcher
Vendredi après-midi, deux frères étaient jugés en comparution immédiate pour dégradation de biens publics et rébellion au tribunal judiciaire de Fort-de-France.
Les 15 et 17 mars derniers, les deux hommes ont jeté des cailloux et détérioré un véhicule qui était sur le parking visiteur, dans l’enceinte de la gendarmerie de Schoelcher, ainsi qu’une caméra de vidéosurveillance et un interphone. Les deux, âgés de 24 ans ont reconnu ces faits, mais pas ceux de rébellion lors de l’interpellation.
Face à la cour, ils ont assuré n’avoir voulu blesser personne. Ils ont justifié leur geste par le contexte de manifestation. Les deux ont été reconnus coupables par le tribunal correctionnel.
L'un d'entre eux s'est vu infliger une peine de 8 mois de prison avec sursis probatoire pendant 18 mois assorti de travail d'intérêt général, un stage de citoyenneté et l’obligation de trouver un travail ou une formation.
L’autre frère a écopé de 8 mois de prison avec sursis simple et d'un stage de citoyenneté.
Pas de lien avec France Travail
Vaïté Corin, l’avocate de l’un des frères, rappelle les faits qui leurs sont reprochés au micro de Florence Treuil
On est sur des faits qui sont isolés pour des personnes qui ne sont pas ou très peu connues de la justice. Le tribunal a été très clair sur l'absence de lien avec les faits commis à l'agence France Travail
En effet, à la même période des dégradations ont été commises (jets de pierre, tags) sur la façade de l'agence France Travail située non loin de la gendarmerie de Schoelcher.
Une demande de recherche ADN a tout de même été demandée pour déterminer si cette affaire de dégradation de la gendarmerie de Schoelcher et celle de l’agence France Travail sont liées.