Réforme du RSA : la Basse-Terre, seul territoire concerné en Guadeloupe
Pour le moment, seul le territoire de la Basse-Terre est concernée par l'extension de la phase expérimentale de la réforme du RSA qui prévoir 15 à 20 heures d'activité pour les bénéficiaires en contrepartie de l'allocation.
Depuis le 1er mars, dans le cadre du plan "Plein emploi", 29 nouveaux départements expérimentent la réforme du RSA.
Au total, 47 départements testent plusieurs mesures de cette réforme dont la mise en place de 15 heures d'activité hebdomadaire pour valider ses droits à l'allocation.
La Haute-Savoie, l'Allier, le Rhône, le Cantal, le Territoire de Belfort, la Haute-Saône, la Saône-et-Loire, le Finistère, le Loir-et-Cher, le Cher, l'Eure-et-Loir, la Meuse, l'Eurométropole de Strasbourg, les Ardennes, la Marne, le Pas-de-Calais, l'Oise, l'Essonne, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne, la Manche, la Seine-Maritime, la Charente-Maritime, la Vienne, les Alpes-Maritimes, le Vaucluse, la Sarthe et la Guadeloupe ont donc rejoint les 18 premières régions parmi lesquelles figurait La Réunion.
Si le territoire guadeloupéen figure dans cette liste, seule la Basse-Terre est concernée par cette phase expérimentale.
Augmentation des contrôles
"Nous ne lâcherons rien tant que tous ceux qui peuvent revenir vers l’emploi, perdureront dans le chômage", a assuré Gabriel Attal vendredi dernier, en défendant la réforme du RSA, qui doit permettre "d’être mieux guidé vers l’emploi" grâce à 15 à 20 heures de formation, de stage, d’insertion, en contrepartie de son allocation.
Le Premier ministre a souhaité aussi "accélérer" les contrôles de France Travail sur les demandeurs d'emplois, notamment dans les métiers en tension, qui vont tripler d'ici 2027, en passant de 500.000 par an à 1,5 million.