Près d’1 adulte sur 2 en situation d’obésité en Guadeloupe
À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Obésité ce lundi 4 mars, de nombreuses manifestations étaient organisées en Guadeloupe, notamment une conférence au Centre de Soins Médicaux et de Réadaptation Pédiatriques de Bélost à Saint-Claude.
Hier, partout en Guadeloupe, de nombreuses manifestations étaient organisées pour la Journée Mondiale de l'Obésité, et notamment au Centre de Soins Médicaux et de Réadaptation Pédiatriques de Bélost à Saint-Claude.
Ce sera encore le cas toute cette semaine jusqu'à samedi. Car l’obésité, en Guadeloupe, concerne près d'1 adulte sur 2 et près de 25% des enfants qui sont en surpoids.
Une situation qualifiée de très préoccupante d'autant que ces chiffres sont appelés à augmenter.
Des façons d'agir
Le Docteur Jacques Pelletier, pédiatre, est le coordonnateur du premier et seul Centre de Soins Médicaux et de Réadaptation Pédiatriques de Guadeloupe, « Fleur de Canne ». Il en dit davantage sur la prise en charge des enfants.
En tant que pédiatre, on s’ocupe des enfants. Et on a ouvert le service SMR Pédiatrique pour offrir une prise en charge similaire aux adultes, c’est ce qui manquait. Avec notre société qui évolue, les chiffres de l’obésité sont en hausse et sont appelés à augmenter. Le problème, c’est l’attitude sédentaire, l’utilisation accrue des écrans, les nourritures rapides car tout le monde est toujours pressé et on ne prend plus le temps de manger. Ce sont les principaux facteurs qui influencent le surpoids et l’obésité
À ÉCOUTER Entretien intégral avec le Dr Jacques Pelletier
Pour la cinquantaine de spécialistes de santé, présents à la conférence hier soir, le facteur obésité va encore s’aggraver dans les prochaines années si rien n’est fait.
Chrystelle Adolphe, médecin au Centre Médico-Social, Clinique Pitat, à Basse-Terre, le confirme.
Quand on est en surpoids, il n’est jamais trop tard. Il est toujours temps de mettre en place des choses pour améliorer son état de santé. Ce n’est pas parce que, finalement, le chiffre sur la balance ne va pas revenir dans la norme qu’on n’aura pas gagné en qualité et en espérance de vie. Maintenant, c’est sûr que le surpoids, c’est peut-être plus facile que lorsque l’on est dans une situation d’obésité morbide. À la fois, on va encourager les gens à être dans une forme de bienveillance mais ce n’est pas parce qu’on apprend à s’accepter et à s’aimer qu’il n’y a rien à faire ».
À ECOUTER Entretien intégral avec le Dr Chrystelle Adolphe