Le pianiste martiniquais Grégory Privat obtient le prestigieux Prix Django Reinhardt
Le pianiste martiniquais, âgé de 39 ans, a reçu hier soir (lundi 4 mars) le Prix Django Reinhardt, décerné par l’Académie française de Jazz et qui consacre le meilleur musicien de l’année.
La consécration pour Gregory Privat ! Le pianiste martiniquais est le lauréat 2024 du Prix Django Reinhardt.
Fils de José Privat, le célèbre pianiste et compositeur du groupe Malavoi, Gregory Privat choisit à 27 ans de renoncer à une carrière d’ingénieur pour se consacrer à la musique.
Depuis, il a multiplié les collaborations avec les plus grands noms du jazz et s’est fait une réputation sur la scène internationale. Ce prix vient consacrer un travail acharné et un talent unanimement salué par la critique.
Gregory Privat a sorti en janvier dernier « Phoenix », son huitième album et sera le 30 mai prochain en Martinique pour un concert unique.
Le prix lui a été remis hier soir à Montrouge en Île de France, où l’Académie de jazz a organisé cette année sa prestigieuse soirée. 6 autres artistes ont été récompensés dans différentes catégories.
En concert en Martinique le 30 mai
Le Joséphin se dit fier de cette récompense.
Je suis vraiment très ému et très surpris de recevoir ce Prix. Je salue l’Académie du Jazz d’avoir reconnu tout le travail effectué depuis une dizaine d’années. Mon premier album est sorti en 2011. Là, je viens de sortir mon 8ème album, qui s’appelle « Phoenix », c’est un long chemin et, aujourd’hui, c’est un travail qui porte ses fruits et qui a parlé à l’Académie du Jazz.
À ECOUTER Extrait du titre Supernova, sur le dernier album Phoenix
Installé à Paris, et désormais reconnu sur la scène internationale, Gregory Privat n’oublie jamais ses racines martiniquaises qui irriguent ses compositions. Il annonce un grand concert à la Martinique, le 30 mai prochain.
C’est la première fois que la Martinique reçoit ce Prix Django Reinhardt. C’est une très grande fierté. Mon île est ma première source d’inspiration pour ma musique. Sur chacun de mes huit albums, j’ai fait en sorte que l’on sache d’où je viens. Et je pense que cela fait aussi la spécificité de ma musique, tant au niveau du rythme, que de l’harmonie. Le fait que je chante aussi maintenant sur mes albums, on sait tout de suite d’où je viens. Il y a aujourd’hui beaucoup de très bons musiciens qui viennent des Antilles et la presse spécialisée s’en rend compte. On a beaucoup de concerts en France et en Europe mais je donne aussi rendez-vous aux Martiniquais le 30 mai au Grand Carbet du Parc Aimé-Césaire. On viendra fêter ce titre en Martinique
