Ysaora Thibus dit avoir identifié "l'origine probable" de son contrôle anormal et croit encore aux JO

Par 20/02/2024 - 10:57 • Mis à jour le 20/02/2024 - 11:04

Ysaora Thibus contre-attaque. Suspendue provisoirement le 8 février pour un contrôle antidopage anormal réalisé lors d'une compétition internationale à Paris au mois de janvier, la Guadeloupéenne vient d'annoncer avoir entamé une procédure accélérée pour expliquer ce résultat. La fleurettiste espère ainsi pouvoir être innocentée avant les Jeux de Paris 2024.

    Ysaora Thibus dit avoir identifié "l'origine probable" de son contrôle anormal et croit encore aux JO

À 156 jours des JO, le temps presse pour la championne du monde 2022, qui cite d'ailleurs ce compte à rebours dans son communiqué publié ce mardi 20 février. Après avoir nié, “avec la plus grande fermeté” s'être administrée un produit interdit lors de l'annonce de sa suspension, elle confirme désormais avoir lancé un recours afin de pouvoir participer à l'épreuve olympique.

S'exprimant par voie de communiqué depuis le début de cette affaire, la Guadeloupéenne indique avoir renoncé à l'analyse de l'échantillon B, ce qui est habituellement la marche suivie dans les contrôles antidopage, mais cela peut prendre du temps, ce que n'a pas Ysaora Thibus.

"Contamination malgré moi"

Ainsi, elle évoque une “procédure accélérée”, décidée en concertation avec son équipe, en précisant avoir identifié “l'origine probable” du résultat dévoilé le 8 février, sans le remettre en cause par ailleurs. Elle évoque une exposition “par contamination, malgré moi, durant la période de contrôle", précise l'athlète.

 

Le produit en question est de l'Ostarine, un médicament qui sert à augmenter la masse musculaire et la densité osseuse, qualifié de “stéroïde léger” par des spécialistes. La fleurettiste ne dévoile pas les conditions de cette exposition, mais indique poursuivre sa préparation, “animée par la conviction que nous y arriverons”.

Délais courts

Au surlendemain de la découverte du résultat anormal, L'Equipe avait révélé que la Guadeloupéenne s'était entourée de spécialistes en toxicologie pour appuyer sa défense, comme le professeur Jean-Claude Alvarez directeur du laboratoire du CHU de Garches, qui avait travaillé dans le passé sur la défense de la joueuse de tennis Simona Halep.

Chaque jour va compter, car la dead-line des qualifications aux JO est prévue pour le 1er avril par la Fédération internationale d'escrime, même si le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) aura jusque début juillet pour confirmer sa liste des athlètes retenus pour les quotas attribués au pays hôte. 


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