Les avocats de Lucette Michaux-Chevry communiquent sur son état de santé

Par 02/05/2017 - 15:10 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:10

Dans le dossier de la CASBT, les avocats de Lucette Michaux-Chevry apportent des précisions sur l’état de santé de leur cliente, dont le déferrement avait été suspendu, en fin de semaine dernière suite à un malaise. Une mise au point qui vise, à dissiper toutes volontés qui auraient pu être prêtées à l’élue du sud Basse-Terre de se soustraire à la justice. On comprend à travers ce communiqué de ses avocats, que l’état de santé de Lucette Michaux-Chevry n’a absolument rien de diplomatique.

    Les avocats de Lucette Michaux-Chevry communiquent sur son état de santé

Les avocats de Lucette Michaux-Chevry ont estimé être contraints, au nom de leur cliente et du respect dû à son état de santé préoccupant, de faire une mise au point circonstanciée dans cette affaire.

Me Sarah Aristide, Me Evita Chevry, Me Daniel Démocrite et le Bâtonnier José Gallas, rappellent d’abord que le mercredi 26 avril, suite à son audition devant le juge d’instruction, Mme Michaux-Chevry a été victime d’un malaise qui lui a valu d’être prise en charge et évacuée par les pompiers vers le CHBT.

« A son arrivée à l’hôpital, elle a été examiné par plusieurs médecins et notamment le Dr André Attalah qui lui a prescrit un scanner cérébral.

A cet égard, une interruption de travail lui a été ordonnée jusqu’au 6 mai.

Samedi dernier, soit le 29 avril, Mme Michaux-Chevry a commencé à voir des puzzles et autres formes géométriques au niveau des yeux et principalement de l’œil droit.

Le dimanche 30 avril, elle a été reçue par le Dr AJAR, qui a [ndlr, aurait] diagnostiqué une occlusion veineuse de la veine centrale de la rétine droite.

Il lui a alors été prescrit un arrêt de travail de 21 jours ».

On apprend de même, toujours selon ce communiqué, que ce mardi 2 mai, Mme Michaux-Chevry [avait] rendez-vous avec le Dr AJAR pour vérifier si elle présentait un œdème dans l’œil.

 

LMC suivie médicalement à domicile depuis début avril

Mais l’information sans doute la plus importante réside dans le fait  que dans ce même document, il est précisé par ailleurs, que la présidente de la CASBT est suivie à domicile depuis le 7 avril dernier par un infirmier à raison de deux visites par jour, pour contrôler sa tension artérielle instable.

Enfin, les avocats de la présidente de la communauté d’agglomération Grand Sud Caraïbes, évoquent concernant cette affaire en guise de conclusion « un dossier d’une vacuité sidérale » rappelant que le juge leur a demandé de quitter son bureau pour délibérer sur la mise en examen de Mme Michaux-Chevry.

« C’est là un évènement exceptionnel qui trouve son explication dans le fait que nous avons soulevé la nullité du réquisitoire du procureur de la République devant l’inanité juridique de celui-ci ».


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