La commune des Anses d’Arlet attire de plus en plus certains croisiéristes
Depuis le début de l’année, des navires de luxe accostent au large de la commune des Anses d’Arlet. Un vrai plus pour booster l’économie de cette destination du sud de la Martinique.
Depuis le début de l’année, 13 escales ont été réalisées par 6 compagnies différentes dans la commune des Anses d’Arlet. Il ne s’agit pas de paquebots immeubles que l’on voit régulièrement à Fort-de-France, mais de voiliers croisières, plus petits, mais plus luxueux. Cela représente une vraie opportunité pour le développement économique et touristique de la ville qui devient la plus visitée par les croisiéristes dans le sud.
Une commune attractive
Les bateaux à se déplacer dans le sud sont donc différents de ceux qu’on retrouve à Fort-de-France traditionnellement. Une différence de taille, mais aussi de fréquentation, comme l’explique Bénédicte Monfort, directrice adjointe de l’office de tourisme Martinique.
C'est une clientèle nouvelle. Ce sont des petits bateaux, mais vraiment une clientèle aisée. Donc c'est vraiment l'opportunité pour les communes de capitaliser sur ces escales pour faire venir des artisans, pour informer les restaurateurs, les entreprises, pour vraiment qu'elles puissent bénéficier de ces retombées. On a une moyenne d'âge entre 50 et 60 ans sur ces bateaux.
Une communication efficace
L’église en face du ponton, le petit village touristique, Les Anses d’Arlet est une commune appréciée des visiteurs. Et pour rentabiliser au maximum le passage des croisiéristes, la ville s’est organisée. Les précisions de Ibrahim Diawara, responsable du développement économique et touristique de la ville des Anses d’Arlet.
Quand ils arrivent, automatiquement, tous les restaurateurs font un peu de chiffre d'affaires. On a nos artisans et aussi ils se déplacent aussi au bourg et tous les commerces du bourg sont automatiquement impactés. À la base, ça ne rapportait pas beaucoup aux commerçants parce que les excursionnistes, lorsqu'ils arrivaient, partaient avec le tour opérateur. On a fait une communication de proximité avec le directeur de la croisière pour pouvoir communiquer aux croisiéristes qui restent dans le bateau pour qu'ils puissent descendre et faire vivre ces commerçants et leur dire qu'il y a des artisans sur place.
Certains artisans font d’ailleurs le choix de privilégier cette commune plutôt que la capitale tant la demande est plus favorable à leur activité.