Cryptomonnaies : l’IEDOM met en garde les investisseurs ultra-marins
Alors que les cryptomonnaies (Bitcoin, Ether ou autre Ripple pour ne citer que les plus connus) se multiplient, l’IEDOM (Institut d’Émission des Départements d’Outre-Mer) met en garde les consommateurs en matière d’investissements sur les cryptoactifs.
À ce jour, plus de 5000 cryptomonnaies différentes circulent dans le monde et les escroqueries sont légion.
En droit français, les cryptomonnaies n’ont pas de statut juridique clair et ne sont pas reconnues comme des instruments financiers. De ce fait, elles ne sont pour l'heure pas réglementées. Ce qui peut laisser place à grand nombre de dérives.
Sous nos latitudes aussi, cette tendance séduit un certain nombre d’usagers. Mais l’Iedom met en garde les ultramarins qui souhaitent investit et leur recommande la plus grande vigilance.
Les conseils utiles
Tout d’abord, il faut absolument s’assurer que l’intermédiaire proposant des produits ou services sur actifs numériques (site ou application) figure bien parmi la liste des prestataires habilités par l’Autorité des marchés financiers. Celle-ci est disponible sur le site de l’AMF.
Dès lors, il ne faut surtout pas répondre aux sollicitations des entreprises ne figurant pas sur cette liste. Celles-ci sont en infraction avec la législation applicable et ne sont pas tenues de respecter les règles de protection des investisseurs, de bonne information ou de traitement des réclamations.
De telles sollicitations sont d’ailleurs à signaler à l’IEDOM ou à l’AMF. Notez aussi que l’autorité des marché financiers recense également les sites à l’origine d'escroqueries liées aux cryptoactifs. Les listes noires sont à retrouver sur le site amf-France.org.