L’athlète Laurence Fibleuil portera aussi la flamme olympique en Martinique
Après le basketteur Lucas Duféal, le comité d’organisation des JO de Paris 2024 a dévoilé le nom d’un deuxième représentant martiniquais pour porter la flamme olympique le 17 juin prochain. La jeune sportive, désormais étudiante, exprime sa joie au micro de RCI.
Un deuxième sportif martiniquais est sélectionné pour porter la flamme Olympique en Martinique le 17 juin prochain. Le comité d’organisation a dévoilé le nom de l’athlète Laurence Fibleuil, ancienne Miss Martinique 15/17ans.
L’athlète de l’US Robert rejoint ainsi le jeune basketteur Lucas Duféal, annoncé il y a quelques jours, en même temps que Laura Flessel pour la Guadeloupe.
Laurence Fibleuil est retenue parmi les 11 000 porteurs de la flamme qui se relaieront pour célébrer l’arrivée des JO en France.
Une chance de participer à sa manière
À l’annonce de sa sélection, celle qui a toujours voulu performer au plus haut niveau malgré son handicap au bras gauche a vécu un grand bonheur.
Jointe au téléphone, la jeune Martiniquaise, étudiante au Luxembourg, revient sur cette joie immense.
J’ai versé une larme quand j’ai reçu le mail car, pour moi, c’est une occasion de participer d’une manière ou d’une autre aux Jeux Olympiques ou Paralympiques 2024. J’étais sur les listes pour participer quand j’étais athlète de haut niveau, que je faisais les compétitions mais j’ai choisi les études plutôt que le sport et j’ai dit au revoir à ce petit rêve de porter le maillot français aux Jeux Paralympiques de Paris 2024. Apprendre que je suis parmi les porteurs de la flamme pendant le relais, c’était quand même une joie de savoir que je peux quand même participer d’une certaine manière à ces jeux
En étant désignée pour porter la flamme, Laurence Fibleuil voit la reconnaissance de tout le travail accompli malgré son handicap. Elle assure avoir « fait de (son) handicap une force ».
En premier lieu, quand j’ai commencé l’athlétisme, j’ai toujours voulu être au même niveau que mes camarades de l’US Robert qui, eux, n’avaient aucun handicap. Le fait que je porte la flamme, c’est la reconnaissance de toute ma vie et de tout ce que j’ai pu accomplir. C’est aussi l’occasion de montrer à la France et au niveau mondial qu’en Martinique, on a de belles différences et une belle diversité. J’ai un handicap au bras gauche, au plexius brachial, qui m’empêche de faire certains mouvements. Mais j’ai voulu montrer que, malgré les différences, on peut quand même réaliser nos rêves et nos objectifs. J’ai décide de faire de ce handicap ma force
