Braquage du concessionnaire de motos à Jarry : la bande condamnée
C’est un violent braquage qui avait fait grand bruit au début de l’année 2022. Celui d’un concessionnaire motos implanté à Jarry. Plusieurs malfaiteurs avaient pris en otages le personnel et des clients, avant de charger dans un camion, des deux-roues de grosses cylindrées. Les gendarmes arrivés très vite, avaient réussi à neutraliser l’un d’eux. L’enquête a finalement permis d’identifier ses complices. Jugés en correctionnelle ce jeudi (11 janvier) la bande a écopé de 5 à 6 ans de prison ferme.
Souvenez-vous, c’était le 14 janvier, un vendredi en pleine matinée. Une grande enseigne de motos, bien connues à Jarry, avait vu surgir des individus tout de noir vêtus, masqués et armés. Après avoir regroupé le personnel technique et commercial, ainsi que quelques clients allongés au sol, la bande avait récupéré plusieurs scooters de type Tmax de grosse cylindrée, avant de les charger dans un camion qui attendait devant le magasin.
Un employé caché donne l'alerte
Ce que les individus ne savaient pas, c’est qu’un employé avait réussi à se cacher dans la remise et il a appelé les secours. Immédiatement, les gendarmes ont convergé sur zone, l’hélicoptère avait même été déployé. Le chauffeur, Axel Lucina, a lui été interpellé sur le coup, mais ses complices ont pris la fuite à pied, abandonnant plusieurs objets dont une arme avec des traces ADN.
Parmi les victimes, un client qui n'a pas hésité à pourchasser les braqueurs. Il nous raconte ce jour d'angoisse et tient à lancer un message :
Prison ferme avec maintien en détention
Trois sur cinq ont finalement été confondus et appréhendés. Escortés hier, les jeunes devaient s’expliquer devant la juridiction pointoise. Hormis le conducteur qui ne pouvait réfuter, les deux autres, Sony Manicord et Endrick Perrot ont nié leur implication. Sauf que les preuves scientifiques sont bien réelles en plus de quelques dénonciations. Un acte grave passible de la Cour d’Assises dans d’autres départements, a souligné le Parquet qui a requis 8 ans fermes. Les juges ont opté pour des peines de 5 à 6 ans de prison, avec maintien en détention.