Résidence Victor Schœlcher : un groupe créé pour « rétablir l’ordre »
En début de semaine, nous évoquions la détresse et l’inquiétude de plusieurs étudiantes d’une résidence privée jouxtant le campus de Schœlcher. Agressées, physiquement, et verbalement, plusieurs d’entre elles ont déposé plainte. Un groupe s’est créé pour « rétablir l’ordre », mais le président de l’université appelle à faire confiance aux autorités.
Depuis que les dénonciations d’agressions physiques et verbales aux alentours de la résidence privée Victor Schœlcher ont été ébruitées, un groupe WhatsApp, s’est créé, composé d’étudiants, pour « rétablir l’ordre face à l’inaction des forces de l’ordre ». Pourtant, le président de l’Université des Antilles affirme que le sujet a été pris à bras le corps par toutes les autorités compétentes. Michel Geoffroy :
J'ai été informé de cette situation qui se situe en dehors du campus de Schœlcher, dans une résidence privée et qui héberge un certain nombre d'étudiants de l'Université des Antilles. J'ai d'ores et déjà pris l'attache de la préfecture, qui est également informée de cette situation et nous sommes en train d'avancer sur ce sujet.
L’individu identifié
Il demande aux étudiants et aux étudiantes de faire confiance aux autorités :
Je leur dis de faire très attention parce qu'ils ne savent pas vers qui ils peuvent tomber. Qu'ils ne fassent pas justice eux-mêmes. On sait bien que cela n'est pas autorisé par la loi. Je leur dis de faire confiance aux autorités, faire confiance à la préfecture, faire confiance à la gendarmerie, faire confiance à l'université aussi.
De plus, l’agresseur principal présumé aurait déjà été identifié. Selon le président de l’université, l’individu « activement recherché » a déjà été interpellé il n’y a pas longtemps, puis relâché « parce qu'il avait été jugé irresponsable ». « C'est quelqu'un qui souffre d'un certain nombre de problèmes mentaux et qui actuellement est recherché par les forces de l'ordre », précise Michel Geoffroy.