Gilbert Couturier, maire du Gros-Morne : « Nous avons des portions de route accidentogènes »
Après les deux accidents graves survenus au Gros-Morne à quelques jours d’intervalle, le maire, Gilbert Couturier, reconnaît que certaines portions de routes de la commune sont accidentogènes. Il indique que des travaux sont en cours sur certaines routes et compte interpeller à nouveau la CTM sur le sujet.
Les accidents graves se succèdent ses derniers jours sur les routes du Gros-Morne.
La semaine dernière, un piéton avait été fauché par un bus sur la RD 15. Selon nos informations, l’homme se trouve toujours dans un état grave.
Et hier soir (dimanche 6 mars), un choc frontal entre deux voitures a fait six blessés, dont deux bébés, sur la RN 4 près de l’usine Desnel.
« Un travail est en cours sur certaines routes »
Une situation compliquée qui n’engage pas seulement la responsabilité de la commune, selon le maire du Gros Morne, Gilbert Couturier :
La ville du Gros-Morne est traversée par des routes départementales et des routes nationales, dont la RN 4. Là, le gestionnaire, qui est la CTM, de son côté aussi fait au mieux, mais il s'avère que nous avons des portions qui sont très accidentogènes. Un travail est en cours sur certaines routes. C'est le cas dans les quartiers Bas-Glotin, Boisette, Mango mouche et bientôt Saint-Maurice. On a plein de portions de route où il faut véritablement reprendre les bandes de roulement et les bas-côtés, comme celle de Rivière Lézarde.
« Interpeller de nouveau la CTM »
Après ces deux accidents, le maire du Gros-Morne compte interpeller de nouveau la CTM pour mettre en place des mesures afin d’éviter des dégâts humains, comme il l’a indiqué par voie de communiqué :
Malgré les demandes formulées à la CTM pour que des mesures soient prises pour éviter ces accidents, nous observons qu'elles ne sont pas prises en considération.
« Une responsabilité partagée »
Le président du Conseil exécutif de la Martinique, Serge Letchimy, a lui aussi réagi dans un communiqué, ce lundi (7 avril) :
Face à ce drame, l’heure doit être au soutien et à la responsabilité collective, non à la polémique. Il nous faut coconstruire, bâtir des solutions concrètes et cesser de politiser les drames humains.
La Collectivité Territoriale de Martinique exprime toute sa solidarité aux victimes et à leurs familles.
La CTM constate que la Martinique traverse depuis plusieurs mois une situation préoccupante sur le plan de la sécurité routière :
Depuis le 1er janvier 2025, 12 décès sont à déplorer contre 6 à la même date en 2024. La sécurité routière exige une responsabilité partagée et un engagement collectif de l’ensemble des acteurs : État, collectivités, élus locaux, associations, familles, usagers.
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