Handicap : l’ESAT « Jean Ravoteur » inauguré au Morne-Rouge

Par 08/12/2023 - 17:40 • Mis à jour le 08/12/2023 - 17:40

Reconstruit à neuf, l’Etablissement et Service d’Aide par le Travail porte désormais le nom d’un pionnier dans la prise en charge des personnes en situation de handicap en Martinique.

    Handicap : l’ESAT « Jean Ravoteur » inauguré au Morne-Rouge
ESAT Jean Ravoteur.

Créé en 1993, reconstruit à neuf et en fonctionnement depuis bientôt deux ans, l’Etablissement et Service d’Aide par le Travail, porte désormais le nom de « Jean Ravoteur » !

Ce pionnier de la prise en charge des handicapés en Martinique, aujourd’hui âgé de 81 ans, voit ainsi salué une vie consacrée à une meilleure considération de cette partie de la population.

Psychosociologue et ancien directeur d’établissement à l’ADAPEI (Association départementale de parents et d'amis des personnes handicapées mentales), c’est avec un mélange d’émotion et de fierté qu’il vit cet hommage.

Une carrière au service des autres 

Jean Ravoteur a joué un rôle prépondérant joué tout au long de sa carrière dans l’évolution de la prise en charge et de la considération de la personne en situation de handicap en Martinique.

Travailler avec l’humain et singulièrement avec des personnes en situation de handicap demande qu’on se fasse petit, qu’on se fasse humble parce que c’est une mission, un travail qui demande au quotidien qu’on s’investisse sans rien attendre en retour. On le fait pour l’autre et on le fait pour des personnes en difficulté. Mon parcours professionnel commence au début des années 1960. Aujourd’hui, il y a un certain nombre d’institutions et singulièrement pour les personnes déficientes intellectuelles qui n’existaient pas. À cette époque, on parlait de « débiles ». Même s’il y a encore des insuffisances, il y a eu de gros progrès sur l’ensemble de territoire martiniquais 

Avec 76 jeunes travailleurs encadrés par une quinzaine de personnes et répartis en 3 ateliers, l’ESAT « Jean Ravoteur » est aujourd’hui une structure performante à bien des niveaux.

A ECOUTER Le reportage sur place de Dominique Girault


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