Risques d’AVC, 800 personnes concernées tous les ans en Martinique
Une matinée de sensibilisation était organisée hier (dimanche 26 novembre) au Diamant sur l’accident vasculaire cérébral. La prévention reste le meilleur moyen d’éviter cette maladie.
Une matinée de sensibilisation à l’accident vasculaire cérébral (AVC) était organisée hier matin (dimanche 26 novembre) sur la place de l’église au Diamant de 9h à 13h.
Chaque année, environ 800 personnes sont concernées en Martinique, tous types de profil confondus. Parmi les facteurs de risques, figurent notamment l’hypercholestérolémie, la surcharge pondérale, l’abus d’alcool, le diabète mais aussi et surtout la sédentarité qui serait aujourd’hui encore plus impactante sur la santé que le tabagisme.
Le but de cette matinée était d’apporter des informations de prévention, donner la possibilité aux personnes présentes de faire un dépistage du risque mais aussi d’échanger avec des professionnels de santé et des personnes victimes d’AVC.
80% des AVC évités grâce à la prévention
Barnay José-Luis, médecin de rééducation et président de l’association France AVC Martinique, explique en quoi consiste cette maladie.
C’est une maladie qui est une complication vasculaire qui touche le cerveau. Soit un vaisseau se bouche, soit un vaisseau éclate et il y a du sang qui fait effusion dans le cerveau et le cerveau fonctionne mal ou il y a des cellules qui meurent
Pour lui, 80% des AVC peuvent être évités grâce à la prévention.
C’est notamment dépister ou contrôler une hypertension artérielle, lutter contre la sédentarité, éviter le tabac, l’abus d’alcool, contrôler son diabète si on en a… L’AVC, quand on en a les symptômes, c’est qu’il est déjà trop tard . Il y a des signes caractéristiques : la paralysie d’une moitié du corps, le bras et la jambe, une déformation du visage, des troubles du langage et parfois des maux de tête intenses et brutaux…
En cas de risque d’AVC, chaque minute peut compter et il est vivement conseillé de contacter le 15 au plus vite, en particulier si une personne ressent brutalement une paralysie d’un côté du corps, du visage, du bras et/ou de la jambe ou encore une difficulté à parler.
À ÉCOUTER Le reportage d'Yva Gelin au Diamant