Agression à Dubédou : le prévenu demande un délai mais reste incarcéré
Le suspect de 20 ans soupçonné d'avoir poignardé la sœur de sa petite amie dimanche (19 novembre) à Saint-François, a été présenté en comparution immédiate ce mercredi après-midi (22 novembre). Il a été escorté à la barre correctionnelle pour violences avec arme, menaces de mort réitérées et dégradations sur le véhicule de la mère. Déjà connu de la justice, son procès a été renvoyé.
Ce jeune homme de 20 ans devait s’expliquer sur les faits survenus dimanche dernier, à la section Dubédou. Au matin, il s’était rendu chez sa petite copine et les choses ont une nouvelle fois dégénéré avec les proches de cette dernière.
En effet, mercredi déjà, il aurait dégradé le véhicule de la mère en jetant des pierres dessus. Poursuivi pour cette infraction, tout comme des menaces de mort réitérées ainsi que l’agression présumée au couteau.
Un problème avec sa « belle-famille »
Le problème relationnel avec sa belle-famille dure. L’intéressé est, il faut le savoir, déjà dans une autre procédure impliquant cette fois, non pas la sœur, mais sa propre copine, semble-t-il pour des brutalités, l'affaire est appelée en janvier prochain. Le mis en cause a demandé un délai pour préparer sa défense.
Sans emploi, ayant arrêté l’école en troisième, il n'aurait de surcroit pas assez de garantie de représentation, en plus de ses antécédents judiciaires. Il souffrirait d'un handicap à la main l'empêchant de travailler.
Un risque de réitération
La partie civile a demandé une mesure de sûreté immédiate car le danger est réel. La victime blessée au poumon est toujours en soins et continue de perdre du sang. Le Parquet a aussi requis le maintien en détention car les faits sont extrêmement graves, l’individu se victimiserait mais il a fui après coup, a-t-il souligné. Une vidéo a été versée au dossier, peut-être en saurons nous plus sur les circonstances lors de la prochaine audience.
Sujet à des représailles éventuelles
Malgré la demande d’un contrôle judiciaire même stricte de maître Annick Martial pour la défense, le Tribunal Correctionnel a ordonné la détention provisoire jusqu’au 11 décembre prochain, vu les risques de réitération, de pressions et aussi pour sa propre sécurité car le jeune prévenu ferait, depuis les faits, l’objet de menaces de représailles de la part de tiers.
À ECOUTER Maître Daïna Desbonnes, avocate de la famille victime