Un franc succès pour les 1res rencontres de l’audiovisuel en Guadeloupe
Hier (17 novembre) se tenait la première édition des rencontres de l’audiovisuel en Guadeloupe. Divers représentants des métiers et des formations de l’audiovisuel ont pris place dans les jardin de Guadeloupe la 1ere pour aller à la rencontre de près de 700 lycéens, et aussi quelques collégiens désireux d’assister à ce salon.
Ateliers, conférences et diffusion de court métrage ont rythmé la journée de ce salon des métiers et formations de l'audiovisuel à destination des jeunes intéressés par l’univers de l’audiovisuel.
Une manifestation à l’initiative du campus des métiers et des qualifications de l’audiovisuel et du cinéma. Marilène Ferdy, sa directrice opérationnelle, tenait à organiser cet événement pour combattre les clichés qui entourent les métiers de l’audiovisuel et du cinéma notamment.
On a une grosse problématique qui freine le développement de l'audiovisuel. Moi, j'appelle ça un ennemi. Cet ennemi s'appelle les mauvaises représentations sur la filière, les clichés, les stéréotypes.
Raison pour laquelle il était notamment important que les parents aussi fassent le déplacement.
Nous, ce qu'on veut à travers ce salon, et c'est pour ça qu'on a incité les parents à venir, c'est démystifier. On a fait passer une information auprès de tous nos exposants pour pouvoir être à l'écoute, répondre aux questions sur les débouchés, sur les métiers et pour avoir un autre regard, mais y compris aussi dans nos propres institutions.
Pour l’organisatrice, il était aussi essentiel de faire connaitre des institutions comme l’INA (institut national de l’audiovisuel) ou encore la grande école parisienne de cinéma, la FEMIS.
Faire connaitre les offres de formation
Une école mythique bientôt centenaire, héritière de l’IDHEC, institut des hautes études cinématographiques. La FEMIS, École nationale supérieure des métiers de l'image et du son est un établissement qu’il est possible d’intégrer via un programme sans pré requis scolaire, destiné aux jeunes en décrochage, entre 22 et 32 ans, donnant droit à une bourse. Et où il existe aussi une filière plus classique que l’on peut intégrer à bac +2 jusqu’à 27 ans. Malheureusement peu d’Ultramarins tentent leur chance, comme l’explique Marine Multier, chargée de communication de la FEMIS. Il fallait aller à leur rencontre :
C'est important parce qu'on est une école publique, une école gratuite, ouverte à toutes et tous, et qui doit refléter le cinéma que les jeunes aiment aujourd'hui, et donc la rendre accessible au plus grand nombre. Et on se rend compte qu'il y a peu de jeunes qui osent passer le concours de la FEMIS dans les territoires ultramarins. C'est vrai que c'est compliqué. Il faut sauter l'océan, ce n'est pas comme juste traverser le périphérique parisien. C'est faire un pas vers eux pour mieux qu'eux viennent à nous.
En plus de leur présenter les offres de l’école, il s’agissait aussi d’élargir leurs connaissances sur les différents métiers du cinéma.
Il y a plein d'autres métiers auxquels on forme sur l'économie du cinéma, la distribution de films, l'exploitation de salles de cinéma, le décor, des choses qu'ils n'ont pas forcément à l'esprit.
Se faire connaitre, c’est également pour cela que Kourtrajmé Caraïbes a fait le déplacement depuis Pointe-Noire. Il s’agit d’une nouvelle école dans le domaine du cinéma, Séverine Guims, directrice de l’école Kourtrajmé Caraïbes :
C'est une nouvelle école de cinéma qui a ouvert à Pointe-Noire au mois d'octobre. C'est une école qui forme aux métiers créatifs du cinéma, c'est- à- dire le métier de scénariste, de réalisateur-monteur, compositeur- musique de film et acting.
Kourtrajmé est une école déjà implantée en Île-de-France, à Marseille et au Sénégal et bénéficie d’un large réseau essentiel dans cette filière.
Cette première journée a été un succès, en témoigne les avis des jeunes recueillis sur place. Écoutez-les.