Le dernier service du restaurant Le Deck, qui ferme définitivement ses portes
Comme annoncé, la structure de restauration, située au palais des congrès de Madiana, a définitivement fermé ses portes hier soir (dimanche 12 novembre). Un moment marqué par une forte émotion pour les 23 salariés, qui font l’objet d’une procédure de licenciement économique.
Il a peut-être été le lieu de vos rendez-vous d’adolescent lors des sorties cinéma. Il a sans doute marqué l'une de vos sorties.
Le restaurant le Deck, anciennement « 3 brasseurs » à Madiana (Schoelcher), a définitivement fermé ses portes ce dimanche (12 novembre 2023) après plus de 20 ans d’existence.
Les clients étaient au rendez-vous pour le dernier service. Sur place, il y avait beaucoup d’émotion, aussi bien pour la clientèle que pour les employés.
23 salariés sont concernés par une procédure de licenciement économique. C’était donc un dernier service particulier pour chacun.
« On n'avait pas vraiment le choix »
Mais le nombre de tables du service du midi semble démontrer la nécessité de la fermeture de la structure, comme l’explique Alexandre Testuz, responsable d’exploitation du Deck.
C’est avant tout beaucoup de nostalgie, on a beaucoup de personnel dans notre restautant qui est là depuis plus de 10 ans, 15 ans, 20 ans pour certains. Ça a été beaucoup d’accompagnement sur les derniers mois qui ont été assez compliqués quand même. Une fermeture d’une aussi grande structure, c’est assez compliqué. Mais on n’avait pas vraiment le choix, s’il y a une fermeture, ce n’est pas pour rien. D’un autre côté, il y a de l’humain derrière
Génia et sa fille de 9 ans étaient venues déjeuner pour la toute dernière fois au Deck, ce dimanche. C’est ici qu’elle a obtenu son premier job étudiant. Elle raconte cette belle expérience pleine de souvenirs.
Un souvenir, c’est avec les collègues, Yoann, Lina, Catucia et M. Dubois qui était manager à l’époque : tous les dimanches après-midi, un monsieur âgé venait prendre son café. Quand il ne venait pas on s’inquiétait, on avait nos habitudes avec lui. Un jour, on a pu se rendre compte qu’il faisait un malaise. Outre ça, j’ai passé ici des moments de fous rires, de bonne ambiance, c’était bon enfant