Eau et assainissement en Guadeloupe : 320 millions d'euros mobilisés sur 4 ans

Un plan conséquent à la lueur des enjeux, qui sont colossaux. Ce mardi, SMGEAG, préfet, Région et Département ont présenté ensemble le plan d’investissement pour l’eau et l’assainissement pour les 4 prochaines années en Guadeloupe.

Réunis à l'usine de production de Belin à Port Louis, les différents acteurs ont affiché une démarche commune et une volonté de totale transparence pour répondre à l'agacement de la population sur le manque d'information.

Plus d'une trentaine de chantiers prioritaires seront lancés dans les 24 prochains mois. Des travaux qui devraient bénéficier à plus de 100 000 foyers guadeloupéens.

Le préfet de Région, Xavier Lefort, en dresse les contours.

C’est un plan concret, un plan de bataille. Les études ont été faites, les marchés lancés. Ce qu’on présente aujourd’hui, ce sont des opérations qui vont sortir de terre avec un calendrier de démarrage, un calendrier de fin et des impacts très concrets pour la population. Sur les 320 millions, nous avons présenté aujourd’hui les 30 opérations les plus structurantes, mises en place entre fin 2023 et début 2025. C’est la première séquence de ce plan d’investissement

Plusieurs engagements ont été pris par les collectivités et les institutions. À savoir : équiper toutes les écoles de citernes, distribuer des packs d'eau en cas de coupures dans un délai de 48h ou encore assurer un suivi trimestriel des chantiers du PPI 2024/2017.

Des engagements à tenir

C’est ce que précise Guy Losbar, le président du Conseil départemental.

Tous les 3 mois, nous prenons l’engagement de revenir pour faire le point sur l’évolution. D’ici la fin de l’année scolaire, nous nous engageons à ce que tous les établissements soient équipés en citernes. On demande aussi au syndicat de donner plus d’informations quand il y a des coupures d’eau 

Marie-Luce Penchard, vice présidente de la Région, précise les différents engagements du conseil régional sur la problématique de l'eau.

Plus de proximité, plus de transparence et plus de pédagogie. Il faut pouvoir dire quand ça fonctionne bien mais, lorsqu’on a des difficultés, il faut que le Guadeloupéen comprenne aussi pourquoi, peut-être, à un moment le bon choix n’a pas été fait 

Le SMGEAG se dit, de son côté, prêt à assumer ses engagements « dans une démarche de totale transparence », comme l’atteste Jean-Louis Francisque, le président du syndicat mixte de gestion de l'eau et de l'assainissement de Guadeloupe.

Sur un sujet aussi compliqué et difficile, il est important que les Guadeloupéens soient informés sur la situation réelle mais aussi sur les chantiers à venir. Nous serons prêts pour pouvoir répondre aux besoins de notre population