L’activité économique s’est redressée dans l’archipel
La croissance économique du territoire est dynamique. Le produit intérieur brut PIB a atteint 9,7 milliards d'euros en 2022, une reprise bien plus importante que le niveau de 2019. L'activité économique s'est redressée significativement dans un contexte d'allègement des restrictions sanitaires. C'est ce qui ressort des Comptes économiques rapides de la Guadeloupe en 2022. Ces comptes sont une estimation de la croissance réalisée par L'Insee et l'IEDOM.
Avec un taux de croissance de plus de 5,9%, la croissance économique du territoire en 2022 est bien meilleure que 2019. Reprise que la conjoncture de 2020 ne laissait présager de tous les territoires d'Outre-Mer, l'archipel était la région la plus marquée par la crise sanitaire et celle qui avait enregistré le rebond le plus faible en 2021.
Une hausse des prix de vente
Et un dynamisme qualifié de performance par l'Insee et par l'IEDOM Ali Benadouche, chef du service territorial à l'Insee.
Cela été portée essentiellement par la consommation des ménages, la consommation des ménages qui a été alimentée par la croissance de l'emploi salarié puisque l'employeur a accru de 3% en 2022, cette croissance a eu lieu dans tous les secteurs d'activité.
Tous les secteurs d'activité de la reprise économique se traduisent en 2022 par une forte augmentation des importations +14% en volume, les exportations aussi suivent cette courbe. Elles ont presque retrouvé leur niveau de 2019 grâce à un regain de l'activité touristique porté majoritairement par les dépenses touristiques. Les projections économiques pour l'année 2023 invitent elles aussi à l'optimisme. Thierry Beltrand, le directeur de l'IEDOM :
Des indicateurs qui nous montrent qu'il y a quand même un ralentissement aussi bien pour les entreprises que pour les ménages, alors pour les ménages, c'est essentiellement là, c'est le surendettement, sans être non plus alarmiste. Mais on voit notre indice de climat des affaires, on voit qu'il y a une forte baisse du moral des chefs d'entreprise.
Pour le 3e trimestre 2023, les chefs d'entreprise espèrent maintenir un niveau d'activité comparable au 2e trimestre, mais ils anticipent d'ores et déjà une nouvelle hausse de leurs prix de vente pour juguler l'impact de l'augmentation de leur charge d'exploitation et pour préserver leur trésorerie.