Comment les courses cyclistes sont-elles sécurisées ?
L'accident survenu lundi (1er mai 2017) lors de la dernière étape du tour cycliste junior rappelle qu'assurer la sécurité des coureurs est une mission primordiale. La plupart du temps ce sont des bénévoles qui en ont la charge et ils ne sont guère épargnés par les automobilistes.
Deux jours après l'accident survenu sur la dernière étape du tour cycliste junior de Martinique, la question de la sécurité des courses est au coeur des conversations.
Sur toutes les courses le dispositif reste sensiblement le même. On compte ainsi entre 7 et 8 motards essentiellement devant le peloton et au besoin pour assurer la fluidité de la circulation. "Il faudrait un motard pour chaque automobiliste ou bien un motard pour chaque cycliste. C'est vrai que le public nous reproche de ne pas protéger tous les coureurs. Il est vrai que nous protégeons en priorité les premiers et selon la réglementation les derniers doivent respecter le code de la route. On essaye autant que faire ce peu de protéger ceux qui sont derrières mais le risque zéro n'existe pas", explique Daniel Monpelat, responsable des motards du comité régional cycliste de Martinique.
Les signaleurs à pied, eux, sont répartis tout long du parcours notamment au niveau des interception. Lors des grandes courses, ils sont jusqu'à 18 pour baliser le circuit.
Motards comme signaleurs sont tous bénévoles. Les organisateurs assurent cependant le financement du carburant. Les motards suivent par ailleurs une formation en amont et détiennent une licence pour assurer la sécurité lors des manifestations cyclistes.
Toujours lors des grands événements de la saison, la gendarmerie et la police municipale viennent en renfort mais en pratique ça se fait surtout sur les grandes manifestations. Mais le coût est élevé pour les organisateurs.
Hanna Roseau est allé à la rencontre de ceux qui assurent la sécurité des cyclistes :