Des affaires conjugales appelées en comparution immédiate

Par 28/09/2023 - 07:00

En comparution immédiate ce mercredi 27 septembre, il était surtout question d’affaires conjugales. Des non-respect d’éloignement ou des menaces suivi de violences présumées. Deux jeunes prévenus, que la rupture aurait conduits à des mésententes avec leurs compagnes, parfois en présence d’enfant. Des faits présumés survenus à Saint-François ces derniers jours. L’un a écopé de 4 mois de prison ferme aménagée, mais l’autre a été relaxé faute de preuves.

    Des affaires conjugales appelées en comparution immédiate

"Mariage plus vieux, mariage heureux" pourrait-on penser. Le premier prévenu âgé de 23 ans, comparaissait pour avoir enfreint une décision du juge aux affaires familiales, rendue en avril dernier. Samedi soir, à Saint-François, il s’était rendu au domicile de son ex-compagne avec qui, ils ont un bébé. Sauf qu’il en avait l'interdiction stricte, suite à des violences commises auparavant à l’encontre de la mère. Seules des visites médiatisées par la Justice, chaque semaine, lui sont autorisées.

Se présentant sur la terrasse de la plaignante, il aurait voulu simplement discuter, mais la jeune femme en le voyant, s’est enfermée dans le domicile avant d’appeler les gendarmes. Une situation "stressante" pour elle, une envie de voir son enfant "par amour" a lui indiqué de son côté. Il en souffrirait beaucoup depuis la rupture. Le Parquet a requis 6 mois avec mandat de dépôt. Les juges ont opté pour 4 mois fermes sous bracelet électronique.

Une plainte suivie d'une relaxe

Dans la seconde affaire, un autre jeune de 29 ans, comparaissait libre sous contrôle judiciaire, pour avoir soi-disant menacé et violenté son ancienne copine. Toujours à Saint-François, il y a deux semaines. Sauf qu’en analysant le dossier, le ministère public lui-même a admis que les charges étaient insuffisantes. Trop peu d’éléments et des témoignages confus, il a demandé la relaxe du prévenu au bénéfice du doute.

La femme absente à l’audience, devrait être admise prochainement à Montéran a indiqué l’avocat de la défense, pour semble t-il des problèmes d’addictions, malgré un enfant en commun de 4 ans. Les juges ont donc suivi les réquisitions du Procureur en laissant libre l'ex conjoint. 

 


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