Élections sénatoriales en Martinique [6/10] : les finances des collectivités locales, une priorité pour Raphaël Séminor

C’est la dernière ligne droite avant l’élection de nos deux sénateurs. Ce matin, RCI recevait Raphaël Séminor, un Foyalais, ancien conseiller général, adjoint au maire de Fort-de-France et membre du bureau politique du PPM (Parti Progressiste Martiniquais). C’est d’ailleurs le seul candidat investi officiellement par son parti pour ce scrutin.

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Reçu par Cédric Catan, il met en avant sa « longue expérience politique » comme gage de crédibilité pour ces élections sénatoriales.

Je suis adjoint au maire aujourd'hui, mais j'ai été conseiller général pendant de nombreuses années, en m’occupant des finances du Conseil général. Et forcément, je m'intéresse aux sénatoriales presque essentiellement parce que je suis une vision des enjeux de développement de la Martinique, mais aussi, il faut le rappeler, le Sénat, c'est le porte-parole des collectivités locales et j'ai vécu professionnellement 25 ans dans ce milieu des collectivités territoriales. Je pense être armé pour défendre les intérêts de nos communes et de la CTM, bien entendu, puisque le Sénat est là pour défendre les intérêts de ces collectivités- là.

Transport, déchets, eau et assainissement

Plus spécifiquement, Raphaël Séminor, s’il est élu, assure qu’il s’attachera à redresser les finances des collectivités, en siégeant à la commission Finances au Sénat et se battant pour un meilleur financement.

Ma priorité essentielle, ce sont les finances des collectivités locales. C'est là que le bât blesse de manière précise. La population nous attend sur un certain nombre de segments de politique publique. Je veux parler en particulier du transport. Le transport n'est pas au rendez-vous. Je suis membre du conseil d'administration de Marketing & Transport et de la Régie des transports, donc je sais de quoi je parle, même si beaucoup d'efforts ont été faits, mais il n'empêche qu'il manque du financement 

Raphaël Séminor met aussi la question des déchets, pour laquelle la filière manque de 10 millions d’euros mais aussi les questions de l’eau au rang de ses priorités.

Les 809 grands électeurs de Martinique ont le choix entre 10 candidats dont plusieurs dissidents qui ont refusé le fonctionnement interne de leurs partis d'origine. Le scrutin de ce dimanche 24 septembre s'annonce donc assez incertain.

À ÉCOUTER L'intégralité de cet entretien au micro de Cédric Catan