Un nouveau traitement préventif contre la bronchiolite
Ce vendredi 15 septembre, un nouveau traitement préventif contre la bronchiolite est mis à disposition en France. Beyfortus, commercialisé par Sanofi et AstraZeneca doit permettre de lutter contre le VRS, le virus respiratoire syncytial, principal responsable de la maladie. Le traitement créée déjà un fort engouement.
Après une année 2022 marquée par une épidémie de bronchiolite très virulente en France et à l'approche de la fin de l'année, période qui voit généralement le pic de la maladie, l'arrivée de ce traitement est synonyme d'espoir chez les pédiatres et les jeunes parents.
Celui de réduire l'impact de cette infection très contagieuse et potentiellement grave pour les jeunes enfants. L'espoir aussi de voir baisser la tension dans les hôpitaux.
L'an dernier, plus de 26 000 enfants souffrant de bronchiolite ont été pris en charge à l'hôpital en Guadeloupe au mois de novembre dernier. La maladie représentait même 67 % des hospitalisations des enfants de moins de 2 ans.
Pas encore de date pour les Antilles
Beyfortus est un anticorps monoclonal qui est administré par injection dans la cuisse du bébé. Il ne provoque pas de réaction immunitaire chez l'enfant, mais fournit à l'organisme les anticorps nécessaires pour lutter contre l'infection.
À compter de ce vendredi, les nouveaux-nés pourront recevoir une injection à la maternité et dans l'Hexagone. Les enfants nés à partir du 6 février 2023 pourront eux aussi bénéficier du traitement sur prescription médicale.
Aux Antilles, en revanche, il faudra encore patienter. Des recommandations spécifiques sont en cours d'élaboration pour les territoires ultramarins, pour qui les dates de campagnes seront indiquées ultérieurement par le ministère de la Santé. Le 2 août dernier, ce dernier avait indiqué que les patients ne seraient pas facturés.