Dominique Théophile demande la gratuité des petits déjeuners à l’école
A quelques jours de la rentrée scolaire, le sénateur Dominique Théophile demande la mise en œuvre de la gratuité pour les petits déjeuners à l’école. En 2022, il avait déjà interpellé le gouvernement sur les difficultés de financement rencontrées par de nombreuses communes ultramarines signataires d’une convention de mise en œuvre du dispositif « petit déjeuner à l’école ».
Un dispositif pour faire face à l’accès plus onéreux que dans l’hexagone, de certains produits nécessaires à la préparation de repas équilibrés, telle était la demande du sénateur Dominique Théophile. Selon une dernière réponse du gouvernement, une revalorisation de l’aide de l’État aux communes signataires de cette convention est à l’étude.
Depuis le mois de septembre 2020, l'aide de l'État aux communes, signataire du dispositif Petit déjeuner à l'école, s'établit à 2 € par repas distribué. Le sénateur Dominique Théophile demande alors dans un premier temps une revalorisation de cette aide.
On se rend compte que plusieurs communes n'ont pas les moyens financiers pour pouvoir y répondre, compte tenu de récentes augmentations des prix des produits et l'obligation de la loi de 2018 qui nous impose des critères pour pouvoir alimenter tout cela pour les enfants.
Une revalorisation à l’étude
Selon une réponse du ministère de l'Éducation formulée en mai dernier, cette revalorisation serait donc à l'étude, en concertation avec le ministère des Solidarités. Une autre annonce a été formulée en juillet dernier, la gratuité des petits déjeuners, une mesure retenue par le gouvernement lors du Comité interministériel des Outre-Mer. Deux sujets actuellement à l'étude, selon le sénateur.
Déjà une revalorisation pour les communes qui l'utilisent et ça permettra bien évidemment de discuter dans le cadre du Comité interministériel des préconisations sur la gratuité.
Car Dominique Théophile le rappelle, le petit déjeuner est essentiel, notamment pour les écoliers.
Le petit déjeuner à l'école participe bien évidemment à la prise de conscience sur l'alimentation, bien sûr, et sur l'éducation de l'enfant.
L'idée, bien sûr, serait d'accélérer les procédures avant la rentrée scolaire, même si d'autres discussions sont d'ores et déjà prévues dans le courant du mois de septembre.