Une saisie de 610 kilos de résine de cannabis sur le port de Fort-de-France
INFO RCI. C’est la plus grosse saisie de l’année, concernant la résine de cannabis. Jeudi dernier (10 août), la brigade des douanes de Fort-de-France a découvert et saisi plusieurs sacs de drogue ajoutés dans un conteneur en provenance du Havre.
En terme de résine de cannabis, c’est la plus grosse saisie de l’année et peut-être la plus importante jamais réalisée à Fort-de-France. Ce jeudi matin (10 août), les services douaniers ont découvert une importante quantité de résine de cannabis sur le port de Fort-de-France. 610 kilos très précisément, répartis en plusieurs sacs dissimulés dans un conteneur.
Selon nos éléments, la découverte a été réalisée par la brigade des douanes de Fort-de-France, lors des opérations de contrôle des conteneurs acheminés sur le terminal portuaire de la Pointe des Grives.
Une saisie qui ne serait pas le fruit du hasard mais bien le résultat des investigations menées par la Dnred, la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières.
La drogue a été remise à l’Ofast (Office anti-stupéfiants) et sera détruite. Une enquête a été ouverte afin d’identifier les commanditaires et les destinataires de la résine de cannabis.
Technique du « rip-off »
La drogue aurait été chargée au port du Havre, grâce à la technique dite du « rip-off ». Cette technique utilisée par les trafiquants consiste à introduire la drogue dans un conteneur de marchandises légales, après fermeture de celui-ci. Sur le lieu d’arrivée, des complices travaillant sur le port récupèrent les stupéfiants à l’insu du propriétaire des produits transportés.
Depuis ces dernières années, les services spécialisés dans la lutte anti-drogue constatent la recrudescence des trafics entre les ports français Du Havre notamment et de Fort-de-France.
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Le principe est simple : envoi de résine de cannabis depuis l’Hexagone et, en retour, départ de cocaïne vers l’Europe.
Un « troc » direct particulièrement juteux : à la Martinique, le kilo de résine de cannabis s'échange contre un kilo de cocaïne.
Et le kilo de cocaïne se négocie entre 2 500 et 4 000 euros. Grâce aux profits colossaux de ce trafic, les têtes de réseaux rémunèrent les petites mains, des employés portuaires en position de pouvoir par exemple. Un « service » qui peut aller jusqu'à 150 000 euros selon les résultats de précédentes enquêtes.
