Les drapeaux des JO de Paris en Guadeloupe, c’est fait !
Depuis la première apparition des drapeaux olympiques, en 1913, ils n’avaient jamais quitté les capitales des pays organisateurs durant toute la période pré et post évènement. Cette fois-ci, Paris innove et exporte ses étendards dans les territoires d’Outre-mer.
Trois drapeaux, l’un représentant le logo des Jeux Olympiques, le second plus spécial pour l’édition de Paris 2024, et le dernier, pour les jeux paralympiques se déplacent actuellement dans toute la Guadeloupe. Leur accompagnatrice est Émeline Ndongue, ancienne basketteuse professionnelle, médaillée d’argent en 2012 aux jeux de Londres.
La petite équipe enchaîne animations sportives ou encore mini-olympiades avec des groupes d’enfants handicapés et valides. "C’est dommage que la pluie gâche cette matinée, car les olympiades aurait pu être une bonne entrée en matière pour ce séjour", s’excuse Vincent Bihet, le représentant des Jeux Olympiques de Paris.
Ce mardi 25 juillet l'olympiade était organisée aux écuries de La Coulisse, à Trois-Rivières, mais le terrain était impraticable à cause des précipitations.
Une première historique
Ce qui rend cet évènement si spécial, c’est le fait que les drapeaux sortent de la capitale pour la première fois de l’histoire des Jeux Olympiques, "C’est un honneur pour nous que la Guadeloupe soit le premier lieu dans lequel les drapeaux puissent être exposés", se félicite Vincent Bihet.
Émeline Ndongue, l’ambassadrice sportive de cette sortie hors de l'Hexgone, exprime à quel point "le partage est important, ce n’est pas seulement à Paris que les jeux se passent, c’est dans la France toute entière, pourquoi les Antilles seraient-elles mis de côtés".. "Il faut que tout le pays puisse en profiter", insiste-t-elle.
Un planning inondé
Malgré le mauvais temps, les drapeaux restent jusqu’à jeudi en Guadeloupe, jusque là. Ce sont les villes du Gosier, Marie Galante, Morne à l’Eau et bien d'autres qui accueilleront les étendards.
Vincent Bihet reste néanmoins optimiste, "À part pour la Soufrière, où nous devons nous rendre mardi après-midi, pour laquelle je ne suis pas très confiant, le reste devrait bien se dérouler", déclare-t-il.