Week-end prolongé et grandes vacances : des réservations d’hôtel en demi-teinte
En raison de l’inflation et du prix élevé des billets d’avion, peu de Français de l’Hexagone ont réservé dans les hôtels de l’île, à l’occasion de ce week-end du 14 juillet et plus globalement durant les grandes vacances. La clientèle locale permet de combler un peu le manque. Réactions.
À la veille du 14 juillet et de ce week-end prolongé, les professionnels de l’hôtellerie ont-ils observé un pic de réservations ? Les avis divergent selon les structures mais, globalement, l’activité serait assez calme pour les semaines à venir.
Du côté des hôtels qui, traditionnellement, accueillent une large part de clients locaux, tout semble, en revanche, être au beau fixe. Enguerran Fabre, directeur des hôtels Karibéa, se montre plutôt satisfait.
On a une forte activité sur nos hôtels de loisirs à Sainte-Luce, les trois hôtels Amiris, Amandiers et Karibéa, et sur le segment Squash hôtel et Valmenière, qui sont plus des hôtels d'affaires, mais comme ils ont des bons restaurants, des spas, etc, ils attirent une clientèle locale. Donc, on a une activité qui est aussi en redémarrage assez fort à partir du 13 juillet
Mais l'augmentation des prix des billets d'avion et le coût de la vie de manière générale vient priver certains hôtels d'un bon nombre de clients de l'Hexagone.
Des événements pour attirer la clientèle
Ces professionnels tentent d'attirer les locaux avec des événements au sein de leurs établissements.
C'est quand même très mou pour l'instant. La zone d'occupation moyen sur les hôtels, 4 et 5. D'après les statistiques que j'ai, c'est entre 60 et 70 %. Ce n’est pas énorme. Pour le mois d'août, on est à 60 %. Nous avons très peu de réservations de Métropole pour la basse saison, confirme-t-on, par exemple, à l’hôtel Bakoua, aux Trois-Îlets.
Une saison qui ne retrouve toujours pas la vitesse de croisière de l’année 2019. Fin mai, les autorités enregistraient 12% de passagers en moins qui atterrissaient à l’aéroport Aimé Césaire.