L’association #Balance ton SIAEAG fait le bilan du SMGEAG après 6 mois de gouvernance

Entre difficultés pour réaliser des travaux, manque de personnel, Christophe Lejeune, le président de l’association, se focalise sur cette nouvelle gouvernance, qui selon lui reste prometteuse :

La nouvelle gouvernance, elle a eu ce point très positif, c'est que maintenant, à la tête de la direction technique, il y a monsieur Agbekodo qui est quelqu'un qui est reconnu partout comme quelqu'un de très compétent, qui a une expérience dans le domaine de l'eau, qui est notoire, qui a travaillé à l'Office de l'eau en Guadeloupe pendant des années, qui a travaillé en métropole, qui a dirigé plusieurs entreprises là-bas.

Et d’ajouter : « On a à la gouvernance, maintenant quelqu'un de compétent, quelqu'un qui a envie. On l'a rencontré plusieurs fois depuis le début de l'année. Il est très motivé. Le problème, c'est que derrière, il faut aussi motiver les troupes. Lui, il a une compétence technique, mais il peut se faire éjecter du jour au lendemain si Monsieur Francisque décide que Monsieur Agbekodo en fait un petit peu trop.

Un réseau d’eau à refaire

Et en ce qui concerne l’avancée des travaux de réparations du réseau d’eau, pour l’association il reste encore beaucoup d’effort à faire. Et cela commence par la communication du syndicat :

Comme nous dans l'est de la Grande-Terre où on a la majorité de nos adhérents, il y a encore plusieurs journées consécutives de coupures sans que les gens soient prévenus, parce que les communiqués qui sortent, ils sont incomplets et ils ne traitent pas tous les problèmes qui sont rencontrés localement. Nous, on a des remontées quotidiennes de plusieurs, je dirais même de plusieurs dizaines de personnes qui nous disent « Je n’ai pas d'eau ici, je n’ai pas d'eau là depuis deux jours, depuis trois jours».

Les nombreuses fuites sont toujours actualité et les réparations se font attendre :

 On a l'impression qu'il y a qu'en Guadeloupe que ça existe, que quand il pleut, on n'a pas d'eau parce que les prises d'eau en rivière se bouchent. Ce qu'on demande, c'est qu'il y ait peut être un appel pendant quelques mois, voire quelques années à des entreprises extérieures au territoire guadeloupéen pour accélérer les choses, pour amener peut être des compétences qui n'existent pas sur place sur le territoire, former des gens pour que ça aille plus vite. Parce que les fuites continuent à apparaître un peu partout. On sait tout ce que le réseau est très ancien et il ferait à refaire entièrement, mais ça serait vraiment très compliqué de le faire.