Tour cycliste de Martinique : les coureurs colombiens fixés ce vendredi
Les deux coureurs colombiens de la Pédale Pilotine pourront-ils prendre part au départ de la 42e édition du Tour Cycliste International de Martinique ? Le litige était étudié cet après-midi (6 juillet) par le juge des référés, saisi par la Team Pédale Pilotine Blue Car. En jeu : la participation, notamment de Diego Soraca Cabezas, dernier vainqueur du tour.
Le juge des référés est-il compétent pour trancher le litige qui oppose depuis des semaines le club pilotin et l’autorité organisatrice du Tour Cycliste de Martinique ? Première interrogation soulevée cet après-midi par l’avocate du comité régional cycliste. Selon l’avocate, c’est le Comité National Olympique et Sportif Français qui devrait être saisi en premier lieu par la Pédale Pilotine.
Une position que conteste l’avocate du Club Pilotin. Selon elle, cela n’aurait pas empêché les cyclistes concernés d’être privés de la compétition. Au centre des désaccords : un problème de visa avec contrat de travail jugé nécessaire. Sans ce document, les coureurs étrangers ne pourraient pas participer.
Si la décision de comité régional était confirmée, cela signifierait l’absence de Diego Soraca Cabeza, le dernier vainqueur du Tour.
Décision à 9h
Dans sa plaidoirie, la Pédale Pilotine évoque une décision unilatérale du Comité cycliste de vouloir empêcher les Colombiens de participer. Elle pointe du doigt le règlement qui sert de base pour cette 42e édition, en le jugeant confus et validé sans l’adhésion de tous les adhérents.
À ce jour d’ailleurs, le Club n’a toujours pas reçu officiellement de refus ou de rejet. Ce qui a interpellé la juge des référés. Elle a demandé cet après-midi des précisions sur le déroulé habituel des formalités avant le départ.
L’avocate du Comité régional cycliste est alors montée au créneau pour expliquer que seuls les commissaires internationaux de course sont habilités à se prononcer si la participation ou pas des coureurs étrangers. Le litige devrait être tranché ce vendredi, lors d’une réunion technique.
Après avoir entendu les différentes parties, le tribunal a indiqué, lui aussi, qu’il se prononcera demain mais seulement s’il s’estime compétent en la matière.
Chaque camp semble, en tout cas, convaincu d’être dans son bon droit. La décision du juge des référés est mise en délibéré à ce vendredi 7 juillet, 9h.