[PORTRAIT 3/5] Les savoureuses dentelles de coco de Joseline
Nous vous proposons une série de portraits dédiés à des passionnés qui perpétuent les savoir-faire traditionnels. Artisans, artistes, ils cultivent ces connaissances qui se perdent de plus en plus avec les départs à la retraite des anciens et une transmission encore souvent orale. Découvrez le portrait de Joseline, dont les pâtisseries font des heureux.
Chaque mercredi après-midi, sauf imprévu, Joseline a rendez-vous avec ses fidèles clients dans le hall d’entrée de Promocash aux Abymes. Dans ces vitrines portables, on retrouve les cornets à la crème pâtissière, des gâteaux aux beurres, des gâteaux à l’ananas et des tartes originales comme la fameuse dorade-papaye.
Et bien sûr des dentelles de coco. Cette pâtisserie est faite à base de pâte feuilletée et de coco râpée. Joseline a certainement d’autres secrets de fabrication pour que ces dentelles soient aussi délicieuses comme le répètent ses clients. Légèrement caramélisée, la pâte est croustillante et assez fine pour qu’on ait de la mâche en bouche et pas trop beurré, afin de dévoiler toutes les saveurs du coco râpée. Elle n’utilise pas de coco râpée en sachet. Chaque brindille vient d’une noix de coco du jardin récoltée. Comme dit Joseline :
On vit à la campagne, on prend le temps de récupérer la noix de coco qui tombe.
Quand elle est en cuisine, le temps s’arrête
Joseline habite au Lamentin. Elle vend ses pâtisseries la plupart du temps dans sa commune de résidence. Comment s’est-elle retrouvée aux Abymes une fois par semaine ? Tout simplement, grâce à la persévérance de ses clients.
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Totalement fan de ses douceurs, ils lui ont demandé de venir sur leur lieu de travail aux Abymes, à Promocash. Cette suggestion déroutante a troublé au départ la pâtissière, mais face au succès, elle a accepté. Et celui-ci ne se dément pas. Dès qu’elle arrive, ses clients se pressent avec une liste de douceurs à acheter.
Quand Joseline se remémore les raisons qu’ils l’ont amenées à se lancer dans la vente de pâtisserie, elle conclut que c’était une des plus belles décisions de sa vie. Elle fait vivre les recettes de sa mère, vendeuse de gâteaux, et ravit ses clients qui lui sont fidèles qu’elle soit au Lamentin ou aux Abymes.
A ECOUTER Le reportage de Naïza Rippon